Poutine « ne peut rester au pouvoir » /L’insistance de Joe Biden accueillie avec horreur par de nombreux dirigeants américains et européens

L’insistance de Biden sur le fait que le président russe Vladimir Poutine « ne peut pas rester au pouvoir » a été accueillie avec horreur par de nombreux dirigeants américains et européens, ne laissant aux alliés de Biden d’autre choix que de minimiser la demande de « changement de régime » en Russie.

Le président américain Joe Biden a créé un « risque pour la sécurité nationale », a écrit dimanche le représentant Andy Biggs (R-AZ).

Amis et ennemis réagissent avec inquiétude à l’appel apparent de Biden pour un changement de régime en Russie

« Je n’utiliserais pas ce genre de mots », a expliqué le même jour le président français Emmanuel Macron.

« Une autre guerre de changement de régime. La cible? La Russie dotée de l’arme nucléaire », a écrit l’ancienne représentante démocrate Tulsi Gabbard (ci-contre).

Peu importe de quel côté de l’allée vous vous trouvez ou de quel côté de l’Atlantique il était évident que l’appel apparent de crash-test Biden pour un changement de régime en Russie était, à tout le moins, une erreur stratégique.

« La seule fin de partie maintenant », a déclaré un haut responsable de l’administration [américaine] lors d’un événement privé au début du mois, « est la fin du régime de Poutine ».

La réponse du gouvernement russe a été rapide et sans équivoque.

Notant qu’il était « inconvenant pour le président des États-Unis de faire de telles déclarations », le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov a expliqué samedi que « ce n’est pas au président des États-Unis et pas aux Américains de décider qui restera au pouvoir en Russie. Seuls les Russes… peuvent en décider. »

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Même des nations anti-russes fidèles à l’oncle Sam comme le Royaume-Uni semblaient être d’accord avec l’évaluation de Moscou. C’est « au peuple russe de décider comment il est gouverné », a déclaré dimanche le secrétaire britannique à l’Éducation, Nadhim Zahawi.

Les tentatives de contrôle des dégâts de l’autre côté de l’Atlantique sont venues tout aussi rapidement. « Biden ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d’un changement de régime », a insisté samedi un responsable de la Maison Blanche. « Nous n’avons pas de stratégie de changement de régime en Russie, ni ailleurs », a déclaré le lendemain le secrétaire d’État américain Anthony Blinken.

Tiens donc ! la nouvelle selon laquelle les États-Unis n’ont pas de stratégie de changement de régime « partout » pourrait surprendre les citoyens de pays comme l’Iran, le Venezuela, l’Algérie et la Syrie , ou bien les pays mis à genoux par les changements de régime comme la Tunisie, la Libye, l’Égypte, l’Irak…l’Ukraine.

Source : numidia-liberum.blogspot.com