Lutte contre le travail des enfants/Un atelier s’est tenu pour définir les responsabilités des parties prenantes
Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
La matrice d’actions prioritaires du PAN 2019-2021 vient de déterminer les rôles et responsabilités de chaque acteur et leur niveau de contribution financière dans sa mise en œuvre, au terme d’un atelier qui s’est tenu du 05 au 06 septembre 2019. En outre, elle permettra aussi d’élaborer un mécanisme de coordination de la mise en œuvre de cette feuille de route.
Ce rendez-vous a permis d’enregistrer la participation de plusieurs organisations, au nombre desquelles, les ONG et les organisations du système des Nations Unies membres du CNS et les Ministères membres du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).
Selon la Directrice de Cabinet et Secrétaire Exécutive du CNS, Patricia Sylvie Yao, qui représentait Dominique Ouattara, elle s’est dit satisfaite des conclusions qui ont été élaborées.
En présence du Président de la Fondation Mondiale du Cacao (WCF) Richard Scobey, elle a présenté les grandes lignes du PAN 2019-2021 de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants et les actions menées par le Gouvernement et les parties prenantes dans la lutte pour l’éradication du phénomène. Elle a également révélé dans son intervention « que de 2012 à 2017, ce sont plus de 200 trafiquants d’enfants qui ont pu être mis aux arrêts grâce aux actions de répression entreprises par les forces de l’ordre », a-t-elle rappelé.
Cependant, face à la persistance du phénomène qui tend à impacter négativement les efforts du Gouvernement, la représentante de la Première Dame a appelé les parties prenantes dans la mise en œuvre du PAN à plus d’efforts, appelant les industries du cacao et du chocolat à plus d’engagements dans la lutte contre ce phénomène.
Le Président de la Fondation Mondiale du Cacao, Richard Scobey a, quant à lui, évoqué la nécessité de la mise en place d’un nouveau modèle de partenariat à l’horizon 2025. Il a conclu son propos en affirmant que, « seul un partenariat efficace entre le public et le privé peut permettre de venir à bout de la question du travail des enfants ». En outre, cette matrice permettra d’élaborer un mécanisme de coordination de la mise en œuvre de cette feuille de route.