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Conseil de l’Entente/Le Président du Réseau de la Presse de l’Institution, Richard Assémian charge…

Entretien réalisé par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net

Doyenne des organisations sous-régionales car fondé en 1959, le Conseil de l’Entente marque un silence plus ou bien coupable sur ses activités, car absent sur la scène internationale. Le président du Réseau de la Presse du Conseil de l’Entente, Richard Assémian évoque dans cet entretien, l’amorce d’une politique de dynamisation qui doit se poursuivre.

En votre qualité de président du Réseau de la presse du Conseil de l’Entente et vous entendez préparez une cérémonie, de quoi s’agit-il ? Quand on sait que depuis quelques années, les activités de l’institution sont en veilleuse, voire moins visible !

Tout d’abord permettez-moi de vous remercier pour cette opportunité, et avant tout propos féliciter pour l’organisation de la tenue de l’assemblée générale de la Banque Africaine de développement qui a vu l’élection de son nouveau président, Sidi Ould Tah sous le leadership de Président Alassane Ouattara. Pour répondre à votre question, permettez que je remercie la gestion efficiente durant la crise qu’a connue le Conseil de l’Entente.

A vous entendre, l’on croirait que tout va pour le mieux, mais le citoyen lambda constate que l’institution est depuis quelques années absente sur la scène en matière d’activités ?

La doyenne des institutions, le Conseil de l’entente a amorcé une politique de dynamisation qui forcement doit se poursuivre et cette affirmation est le sentiment des communautés de l’espace entente.  Et donc, en d’autre terme se sentant isolées, oubliées à l’issue du constat.

Et quel constat faites-vous en tant que communicateur ?

Au mois de septembre 2023, l’institution a connu son dernier Secrétaire Exécutif qui a été à d’autres missions d’envergure à la demande de l’Etat de Côte d’Ivoire et depuis cette communauté n’a plus d’interlocuteur officiel décisionnaire, ce qui a ralenti nos activités dans le cadre de la coopération.

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Au regard de l’intérêt et de la prépondérance des liens qu’on partage, il faudrait que les autorités ivoiriennes, au plus haut niveau s’appesantissent sur notre espace qui constitue un plus de quatre-vingt (80) millions d’habitants.

Contrairement aux autres organisations, telles que la CEDEAO, l’UA, l’UEMOA et autres, qu’est-ce que vous reprochez aux partenaires de l’institution ? Et quels sont vos rapports ? 

D’abord, nos rapports sont moins lisibles et visibles. En son temps, nous leur avons présenté des projets, notamment au Représentant pays, la maquette d’un bulletin d’information pour que l’institution ait un canal de communication et à l’ex-Secrétaire exécutif le Ministre Patrice Kouamé, le Père du projet immobilier la Tour Entente, dont les pourparlers devraient aboutir, malheureusement, ça n’a pas abouti, vu qu’il soit parti à la retraite. Malheureusement ceux qui l’ont succédé n’ont pas daigné prendre à bras le corps ma démarche et le projet est resté dans les oubliettes.

Je dénonce un favoritisme dans le choix des personnes surtout dans les projets à accompagner et cela j’en ai été victime malgré des actions et initiatives appréciées par le ministre Patrice Kouamé, qui lui ne faisait pas du favoritisme, mais plutôt avait une vision futuriste qui pouvait faire avancer les activités de l’organisme.

  Pensez-vous à des manœuvres internes ?

Dans certains choix, et j’ai bien voulu me laisser convaincre par la relève suite à la nomination du dernier Secrétaire Exécutif, mais hélas, parce qu’on n’a pas pu vérifier la nouvelle politique managériale du Ministre Wautabouna. Et qu’à cela ne tienne, mais je crois en cette institution raison pour laquelle nous œuvrons pour elle. Tout en nous inscrivant dans les idéaux des pères fondateurs, car nous sommes confiants.

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Et à cet effet je profite de l’occasion pour m’adresser avec déférences au plus haut niveau de la hiérarchie ivoirienne de mettre tout en ouvre afin que cet héritage soit pérennisé, afin que le Conseil de l’Entente retrouve sa vivacité d’antan.

D’où vous êtes-t-il venu l’idée que le Réseau des journalistes de la presse du Conseil de l’Entente de concevoir une journée dédiée à l’institution ? Et à quoi répond cette journée d’hommage et reconnaissance ?

Cette initiative est, pour les journalistes du Réseau, de traduire leur attachement à l’institution, tout en réaffirmant leur engagement à faire évoluer les avancées notables dans une atmosphère du vivre ensemble et d’intégration.

Ensuite il faut également rappeler qu’en terme de longévité et de savoir-faire l’institution totalise une vingtaine d’années de présence, donc, la matriarche des collectivités africaines.

 Au terme de ces échanges, avez-vous un appel à lancer ?

 Je tiens à remercier toutes les forces vives qui nous soutiennent et saluer les grandes communautés des Etats membres qui ont toujours répondues favorables aux actions en liaison avec l’espace. Je ne saurais terminer mes propos sans faire un clin d’œil au premier citoyen du Pays, en occurrence le Président Alassane Ouattara, dont la magnanimité et son sens managérial en faveur de la coopération sous-régionale n’est plus à présenter, car pour nous les structures de relais ont foi, mais qui nécessitant quelques mécanismes d’adaptation.