after header

Lancement de l’atelier de révision du projet BEAR III : Une nouvelle étape décisive pour la formation professionnelle en Côte d’Ivoire

Le Centre Ivoirien pour le Développement de la Formation Professionnelle (CIDFOR)  sise à Cocody Lycée Technique, a abrité ce mercredi 11 Juin 2025, l’ouverture officielle de l’atelier de révision des études préliminaires du projet BEAR III (Better Education for Africa’s Rise), en présence de nombreux acteurs du secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP).

M. Ki Jean Bosco, Représentant adjoint de l’UNESCO en Côte d’Ivoire et coordonnateur principal du programme Éducation

Au nom du Représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, M. Ki Jean Bosco, Coordonnateur principal du secteur Éducation et Représentant adjoint, a salué l’engagement des parties prenantes pour la réussite de cette initiative conjointe entre la Côte d’Ivoire, l’UNESCO et la République de Corée. Ce projet ambitieux vise à repositionner l’ETFP comme un pilier stratégique du développement économique et social, en mettant particulièrement l’accent sur les filières de la mode et de la beauté  notamment la couture, la coiffure et l’esthétique.

 

« BEAR III répond à un double impératif : préparer notre jeunesse aux exigences d’un marché du travail en mutation, tout en renforçant le rôle de la formation technique dans le développement national », a souligné M. Ki Jean Bosco.

Depuis sa formulation en 2023, le projet a connu des avancées majeures, avec un lancement régional à Abuja en avril 2024, suivi d’un lancement national en Côte d’Ivoire en juillet de la même année. Un plan de travail pluriannuel a été établi et les instances de gouvernance mises en place pour assurer un suivi rigoureux des activités.

Cet atelier marque une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet : la révision critique des neuf rapports provisoires issus des études préliminaires. Sept d’entre eux ont été réalisés par l’Agence Nationale de Formation Professionnelle (AGEFOP), et deux autres par des consultants individuels. Ces études abordent des thématiques clés comme la valorisation des acquis de l’expérience (VAE), les besoins en équipements, ou encore la satisfaction des employeurs et des diplômés.

LIRE AUSSI :   Fête du travail/Dignité, Fesaci, Unartrci, Humanisme s’en prennent au gouvernement et aux employeurs
Mme Kadiata Diallo, Directrice du Centre Ivoirien pour le Développement de la Formation Professionnelle (CIDFOR)

Prenant la parole au nom du ministre de l’Enseignement Technique, Mme Kadiata Diallo, Directrice du CIDFOR, a rappelé l’importance que le ministère accorde à cette initiative. « Notre ministère attend beaucoup de cet atelier, dans la mesure où l’UNESCO nous donne la possibilité d’améliorer les formations de nos apprenants, et surtout des jeunes gens des métiers du beau : coupe, coiffure, couture, esthétique », a-t-elle déclaré. Elle a également mis en lumière l’enjeu de mieux organiser ces filières pour doter les jeunes des compétences nécessaires à leur insertion professionnelle, soulignant que « l’UNESCO va nous permettre de faire une partie de ce travail », en complémentarité avec des dispositifs nationaux tels que l’École de la deuxième chance et l’Académie des talents.

Monsieur Ki Jean-Bosco a pour sa part appelé à une participation active de tous les acteurs présents, représentants des ministères techniques, du secteur privé, experts et partenaires  afin d’enrichir la qualité des analyses et garantir des documents finaux pertinents et opérationnels.

En clôture de son intervention, il a exprimé sa reconnaissance au gouvernement ivoirien, aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux équipes mobilisées au niveau national, régional et international. « Ensemble, nous avons le potentiel de faire de ce projet un véritable levier d’autonomisation pour notre jeunesse », a-t-il conclu.

L’atelier se poursuivra sur trois jours, avec pour ambition de jeter les bases solides d’une réforme efficace et inclusive de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.