Musique/Malika Ouattara, du talent à revendre

Par Justin Kassy/afriquematin.net  

 Le Slam est un genre musical urbain prisé par des jeunes garçons, et en Europe comme aux Etats Unis, l’engouement était réel, qui sollicite beaucoup d’énergie physique. Malgré sa religion qui est l’islam, elle se prête à ce genre musical avec ardeur, en optant de faire, et de bien faire en assurant.

Malika, a pris langue avec ce genre musical, à la faveur du « festival Waga Hip hop » en 2009.  Son talent lyrique et sa présence, en tant que femme sur une scène -, généralement marquée par les hommes en Afrique de l’ouest, est un motif de curiosité. Sur scène, on ne se lasse pas de l’entendre, elle devient en quelque sorte une attraction.

En 2012, la Slameuse Malika sort son tout premier single, la concrétisation d’un projet géré par le ministère de la Femme, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, suivie de quelques apparitions-télé en 2022. Les téléspectateurs burkinabè découvrent avec joie, cette artiste, dont le berceau, a été visité par des fées de la beauté.

 Des yeux à fleur de tête, une belle dentition, d’où sortent des mots forts, un cou strié, une démarche rassurante, etc. Comme on le voit, Malika la Slameuse, a tout pour convaincre, physiquement, artistiquement et musicalement et les nombreux Prix en Slam, elle en a récoltés, en Afrique de l’ouest.

En 2015, elle prend fait et cause, pour une semaine de sensibilisation relative aux problèmes, auxquels sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme dans son pays, le Burkina Faso, quatre ans plus tard elle crée sa Fondation, « Fondation Slamazone », qui œuvre dans l’humanitaire et le social.

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