Dr Kakou Firmin, Enseignant, théologien: « Le feu étranger est énorme dans l’Eglise du Christ ».
Par Vouzo Zaba / Afriquematin.net
Pasteur à l’Eglise Tabernacle Buisson Ardent de Yopougon, Secrétaire Académique de THERAPON UNIVERSITY CÔTE D’IVOIRE et TOGO, enseignant-formateur des Serviteurs et Servantes de Dieu et Prédicateurs de l’E de Christ, le Dr Kakou Firmin a bien voulu se prêter aux questions de notre rédaction. Dans cette interview autobiographique, il peint les plaies de l’Eglise sans oublier d’apporter le remède à l’hérésie actuelle au sein du Corps du Christ car, selon lui, « L’Eglise ne peut être maintenue dans son caractère d’origine que par la formation adéquate et une théologie biblique de taille ».Entretien.
Bonjour Dr Kakou et merci encore d’avoir bien voulu nous accorder de votre temps. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis le Dr Kakou Firmin, troisième d’une famille de 4 enfants dont 3 filles. Mon père KAKOU Sayéré Boniface et ma mère Tapé Elise sont tous deux originaires de Saïoua dans le département d’Issia. J’ai parcouru tout mon cycle primaire au village à Nahio de 1979 à 1985, puis à 10 ans, après mon entrée en sixième, j’ai effectué mes études de collégien au Lycée Classique et Moderne 1 de Daloa jusqu’à en 1989. En 1990, j’obtiens mon BEPC puis mon Baccalauréat A2 en 1993 au Lycée Moderne d’Adzopé. De 1994 à 1997, j’ai suivi mon cycle universitaire à l’Université Nationale d’Abidjan Cocody, précisément à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) où j’obtiens une Licence Ès Lettres au Département des Lettres Modernes.
En 2002, je suis saisi par le Seigneur, alors que je n’étais pas à sa recherche. J’ai simplement répondu à une invitation de prière de mon oncle, juste par respect, et je suis me suis accroché à la Bible. Douze ans durant, j’ai quitté la Riviera 2 où je résidais pour habiter au sein d’une communauté chrétienne à Koumassi.Là-bas, auprès de mon père spirituel Frère Amon Célestin, je vais découvrir et le charisme, et la profondeur de la Parole de Dieu. Je reçois mon baptême en 2004. J’avais compris que je n’avais d’autre avenir que de vivre dans le Seigneur.Le 15 Janvier 2011, je me lie en mariage avec mon épouse Annick et le 21 Octobre 2012, le Seigneur nous fait grâce de voir naître notre fille Kyria.
Au plan professionnel, je suis Président du Conseil d’Administration – Membre Fondateur de la Coopérative Agricole « Réussir Ensemble Coop – Ca », Président–Fondateur de l’ONG la Manne de l’Eternel. Je suis en outre membre-fondateur associé de « Evangélique Productions Sarl », Secrétaire Général – Membre Fondateur de l’ONG « Solidarité Et Action de Coopération pour l’Insertion et le Développement » (SEACID Côte d’Ivoire) et enfin Secrétaire National à l’Organisation de la Plateforme des ONG etAssociations de Développement en Côte d’Ivoire (POADCI).
Revenons un temps soit peu sur votre appel à servir le Christ et sur la formation reçue en théologie.
Tout commence par mon attachement aux œuvres du Seigneur. Naturellement, je refusais l’appel et j’étais hystérique lorsqu’on appelait « Pasteur ». Mais dans for intérieur, je sentais l’appel. Ma vraie joie, je la trouvais lorsque je donnais des explications sur des passages bibliques et je constatais que cela transformait des vies autour de moi.
Le Samedi 17 Avril 2010, je reçois la Consécration en tant que Ministre – Pasteur par le Révérend Amon Célestin de la Cellule de Prière Grâce et Vérité, Abidjan – Koumassi, puis le 21 Octobre 2017, Therapon University me consacre comme Docteur (Enseignant).
Quant à mon cursus académique, je vais le résumer. Après avoir obtenu mon Diplôme de Maîtrise en Théologie en Décembre 2016 à Abidjan – Côte d’Ivoire, j’ai présenté et soutenu ma Thèse Doctorale de 3ème Cycle en 2018 sur le thème : « Débat contextuel sur les Doctrines de la Rédemption, de l’Expiation et du Salut dans l’enceinte du Tabernacle« , sous la supervision du Professeur Maurice MULENGA (Ph. D.), et pour le compte de THERAPON UNIVERSITY CÔTE D’IVOIRE. Je prépare actuellement un Doctorat d’Etat (Ph. D) en Herméneutique Biblique dans la même Université. Je suis également détenteur de nombreux certificats de formations dont celui du Séminaire de Global leadership Summit (G.L.S) à Lomé au TOGO, un Certificat en Discipôlat : « Un Discipôlat qui transforme des vies », un Certificat de Formation au Séminaire de Connections Africa, un autre encore de Formation en Implantation des Eglises par Saturation. J’ai participé à de nombreux séminaires dont celui de Renforcement de Capacité et de Recyclage des Ouvriers Chrétiens, CAPACITE APOLOGETIQUE. Toutes ces formations et séminaires l’ont été via THERAPON UNIVERSITY, Abidjan – Côte d’Ivoire. Enfin je suis le Président – Fondateur, Pasteur Principal de la Mission Evangélique Beth – Car, Communauté et Aumônerie Chrétienne.
Depuis Février 2019, j’ai été nommé Secrétaire Académique auprès du Professeur Maurice MULENGA (Ph. D.), Vice-Recteur Afrique de THERAPON UNIVERSITY. Le Vice–Recteur ayant établi son Quartier Général à Lomé – TOGO, j’exerce depuis Mars 2019 comme Enseignant-Assistant aux côtés du Professeur Maurice MULENGA (Ph. D.) dans la mission de la formation des Serviteurs et Servantes de Dieu et Prédicateurs de l’Evangile de Christ, mission couvrant le TOGO, le BENIN, le NIGER, le MALI et le BURKINA FASO. Je participe également à la formation des étudiants à THERAPON UNIVERSITY CÔTE D’IVOIRE où j’organise et dispense des cours de Théologie.
Vous avez dû rencontrer des écueils sur le sentier et relever bien de défis…
C’est sûr. Et ce sont, pour l’essentiel, la trahison et de nombreuses incompréhensions.
Voudriez-vous être un peu plus explicite à ce sujet ?
Lorsque je parle ici de trahison, je fais allusion aux rapports qu’il y a entre les serviteurs de Dieu. Il y a beaucoup de complaisance et d’hypocrisie. Pour des gains sordides, les uns et les autres sont prêts à se trahir. Je prends un exemple simple qui m’est arrivé : je suis en contact avec un réseau évangéliste international dont j’ai fait la connaissance lors de l’un de mes voyages missionnaires. J’ai par la suite recontacté les membres de ce réseau à partir du Ghana où ils ont leur représentation en Afrique de l’Ouest. Au niveau de ce pays frère, l’on décide de me confier la représentation du réseau à Abidjan pour y développer le côté francophone via le Burkina Faso, la Guinée, le Niger et autres. Je les ai donc fait venir par la suite en Côte d’Ivoire. N’ayant pas voulu organisé une manifestation grandiose à cet effet car voulant m’assurer de la doctrine qu’ils prêchent, j’ai opté pour l’organisation d’une rencontre avec au moins 75 pasteurs. Ne voulant donc pas trop ébruiter les choses comme je l’ai souligné tantôt, j’ai organisé la rencontre chez un autre serviteur de Dieu. Malheureusement, Cela a été une occasion, pour celui-ci, de détourner ce réseau en sa faveur pour l’obtention, en retour, de certains privilèges. Cela m’a écœuré, pas véritablement pour le fait que ce réseau me soit détourné mais plutôt pour la manière avec laquelle cela s’est produit. Je pourrais raconter encore et encore des situations semblables. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il ’y a de moins en moins d’éthique dans le milieu ecclésiale. Chacun cherche à détruire l’autre pour des privilèges auprès des uns ou auprès des autres. . Et ces situations, j’en ai subis et je les subis aujourd’hui encore. Je dis très souvent que ce n’est pas ce qu’on miroite qui est notre clé pour le salut, mais, en tant que serviteur de Dieu, nous devrions avoir une relation saine avec le Seigneur.
La vision de la Mission Beth-Carest était qu’avec de jeunes pasteurs, nous puissions créer des églises avec la même dénomination où chacun des temples pourrait jouir d’une certaine autonomie. A cet effet, j’ai essayé de regrouper plusieurs jeunes pasteurs autour de moi dans l’intention de les aider à ouvrir leurs églises, et les former. Il y avait une quinzaine de personnes autour de moi. On ouvrait une église pour chacun, l’église portait la même dénomination, on ouvrait des branches pour chaque serviteur ou servante de Dieu avec une indépendance financière, une autonomie de fonctionnement pour chacune d’elle. Vous savez, le Ministère Pastoral n’est pas ma mission réelle. Ma mission réside plutôt dans la formation. Quand le projet à commencé à prendre forme, chacun a tiré la couverture de son côté. En effet, n’étant pas toujours sur place et ce, en raison de mes charges de missionnaire, deux ou trois personnes ont semé la zizanie derrière moi et mis ainsi à mal ce projet. Et pourtant, j’y avais mis et de mon énergie, et mon argent. La trahison ici réside dans le fait que ces jeunes pasteurs m’aient laissé me démener tout seul, en ayant en tête des arrières pensées. Bref, pour moi, le plus important et qui est l’essentiel, c’est le fait que ces églises fonctionnent et qu’elles gagnent des âmes à Christ.
Quelles seraient, selon vous, les raisons de ces trahisons et autres revirements ?
C’est tout simplement la poursuite de gains sordides, l’intérêt et le Leadership. Aujourd’hui, l’Eglise est malheureusement perçue comme une source d’intérêts. C’est vrai, l’Eglise doit avoir une vision sociale, elle doit pouvoir aider les uns et les autres. Et l’on ne peut le faire que s’il y a les moyens. L’on ne peut partager que ce que l’on a. Et pour moi, l’Eglise doit aller au-delà de sa culture classique pour se mouler dans le temps actuel. En effet, aujourd’hui, il est évident qu’on a beaucoup plus de personnes qui aspirent à une amélioration de leur vie sociale, et par ricochet, qui ambitionnent une aise totale dans la pratique de la parole de Dieu. Donc si on peut les aider, il faut le faire. D’ailleurs, la bible nous le recommande. Et comment peut-on les aider ? Il faudrait que l’Eglise ait une vision de développement financier, une vision de développement social, pour qu’elle puisse avoir les moyens de cette politique. Ceci est très important. Et c’est cette vision qui m’a poussé en créer l’ONG La manne de l’Éternel qui a une double casquette : La formation Théologique et l’aide au développement. Pour revenir à ce que nous dénoncions tantôt, presque tout se fait de nos jours par intérêt, même les prophéties se font par intérêt, les visions également. C’est tout cela qui conduit les uns et les autres à des actes comme la trahison. C’est vraiment dommage car c’est l’amer constat que nous faisons. Nous ne disons pas que tout ce qui se passe dans le milieu ecclésial est totalement mauvais, loin s’en faut. Mais lorsque quelque chose produit une mauvaise odeur, on oublie la bonne pour ne se focaliser que sur l’autre. Heureusement, il existe encore au sein de l’Eglise ceux qui travaillent véritablement pour sa croissance.
Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur la nature des incompréhensions dont vous parliez tantôt ?
Ces incompréhensions, c’est surtout au niveau doctrinal. Ce que j’ai constaté au niveau de l’Eglise, c’est que chacun est focalisé sur un enseignement selon son interprétation. C’est compliqué. Il y a beaucoup d’incompréhensions : II y en a qui disent par exemple qu’il faut baptiser au nom du père, du fils et du saint Esprit, d’autre disent qu’il faut baptiser au nom de Jésus. Et cela peut être une source de division alors qu’il suffisait seulement de s’assoir et de comprendre. Mais il y en a qui sont focus sur ce qu’ils font, ils sont devenus comme des intégristes, et c’est difficile de changer leur manière de voir, de penser, c’est difficile de leur demander de voir autrement. Ils sont à la limite violents, c’est vraiment dommage. C’est pourquoi la formation est très importante parce qu’elle fait une mise à niveau de tous ces éléments pour que chacun se vide et essaie de comprendre l’autre avec des arguments scientifiques, des arguments de normes pour comprendre certaines erreurs, la raison des interprétations de la bible. Il y a beaucoup d’incompréhensions au niveau des communautés alors que l’on pouvait aller à l’essentiel. Selon moi, ce n’est pas forcement faire table rase, mais harmoniser les points de vues, arrondir les angles puis aller de l’avant. D’ailleurs, nous parlons tous du même Christ, n’est-ce pas ? Mais, le constat est qu’on est farouchement opposé les uns aux autres, on est presque violent les uns envers les autres pour des raisons qui ne sont pas toujours valables. En effet, il y a ce qui est biblique et il y a ce qui est chrétien. C’est deux choses différentes. Ce n’est pas parce que c’est écrit dans la bible que c’est forcément chrétien, loin de là ! Je prends un exemple : on pourrait paraphraser, dans l’ancienne alliance (Exode, Lévitique, Nombres), le système de rachat comme suit : Le cas du rachat des âmes qu’on fait faire aux fidèles chrétiens. On peut par exemple demander la somme de 1000 Fcfa pour une année de vie, ce qui donne 30.000 Fcfa pour celui qui a30 ans d’âge et 50.000 Fcfa pour celui qui en a 50 ans. C’est intéressant, et cela semble trouver son point d’ancrage dans la Bible. Mais ce n’est pas chrétien dans la mesure où Christ est venu accomplir toute chose de manière éternelle (Hébreux 9). Racheter encore équivaudrait à comprendre que Christ n’aurait pas obtenu une rédemption éternelle (Hébreux 9 : 12).Au fait, tout ce qui se pratiquait dans l’ancien testament comme action sacrificielle avait un objectif, celui de préparer la venue de Christ. Et maintenant que Christ, l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, est venu et qu’il a accompli l’acte une fois pour toute et de manière éternelle, c’est fini, on n’a plus besoin de le faire. Donc, vous voyez qu’il suffit seulement d’arrondir ces angles là et faire comprendre aux uns et aux autres que quand bien même que ce serait biblique, n’empêche que ce n’est pas chrétien. Ce sont des incompréhensions de ce genre qui découlent très souvent du manque de bonne formation.
Aussi il ne faudrait surtout pas occulter le fait que ces incompréhensions qui ne veulent pas se dissiper tournent autour de certains intérêts, de certains privilèges, de certaines positions sociales. Dans ce cas, vous comprendrez qu’il est difficile pour certains de faire marche arrière et perdre tous ces avantages. Vous savez, nous sommes des messagers de la parole de Dieu et en tant que tel, nous avons l’obligation de savoir ce que nous devons véhiculer au peuple. Dans le livre de Jacques 3 au verset 1, la bible dit ceci : « Mes frères, qu’il n’y ait pas un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement ». Et justement, ces incompréhensions devraient être pour nous, enseignants et formateurs, une occasion de relever ces défis afin d’amener les uns et les autres à avoir un regard critique sur ce que nous professons.
Quel regard portez-vous sur l’évolution du Christianisme en Côte d’Ivoire ?
Je porte un regard inquiet sur la majorité des pratiques ministérielles. J’ai l’impression que le vrai évangile est en train de foutre le camp. Le feu étranger est énorme dans l’Eglise de Christ.
La structure fonctionnelle de l’Eglise semble être entièrement dénaturée. Nous retrouvons des appellations fantaisistes dans les ministères qui pourtant sont bien connus de l’Eglise de Christ donc mentionnés dans la Nouvelle Alliance. Aujourd’hui, on mélange Sacerdoce et Ministère, prêtrise et Ministère. Lorsque Christ mettait fin aux lois sacrificielles, il mettait fin de facto à la prêtrise sur terre. Lui, Christ, a été présenté comme « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », la victime sacrificielle qui résout mais pour de bon la question de la victime à immoler et dont on présente le sang. Le temple de Jérusalem étant détruit en l’an 70 de notre ère par les Romains, une équation se pose au sacerdoce terrestre : l’instance temple est jusque-là irremplaçable. Pour le temple de Jérusalem à venir, 2 Thessaloniciens 2 nous éduque amplement en son verset 4 que ce dernier est réservé pour l’adversaire. L’équation de l’instance temple qui s’ajoute à l’inutilité de l’action sacrificielle de la prêtrise, parce que Christ, – l’animal dont le sang ôte définitivement le péché de l’humanité – ayant été déjà immolé il y a de cela plus de 2000 ans, le Sacerdoce terrestre et sa prêtrise sont depuis lors à la croisée des chemins, méditant sur leur sort. C’est le Maître de la Moisson, le Bon Berger, qui a mis en place des Ministères, dont on connait l’appellation en Ephésiens 4 : 11, et on connait aussi les appellations des aides auprès de ces Ministres, appellations qu’on peut égrener dans les Epîtres dites Pastorales de Paul (1 et 2 Timothée, Tite et Philémon).
Aujourd’hui, en nous servant du Sacerdoce dans l’Eglise, avec tous ces titres pompeux au sein de l’Eglise, c’est comme une plaisanterie de mauvais goût.Heureusement, il y a tout de même du reste. L’Eglise ne peut être maintenue dans son caractère d’origine que par la formation adéquate et une théologie biblique de taille.
Avant de terminer cet entretien, nos lecteurs voudraient en savoir un peu plus sur vos perspectives personnelles.
Etre utile à tous égards dans la formation théologique des Serviteurs, Servantes et ouvriers, ouvrières du Seigneur Jésus-Christ.Le Ministre du Seigneur a un devoir « Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et c’est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de l’Eternel des armées » (Malachie 2 : 7). Par ce passage, nous comprenons que Dieu a bien voulu mettre de l’ordre dans les choses qui concernent Son œuvre, les choses vouées à Son service. Il a voulu que ceux qui sont appelés à Le servir subissent une formation dans la connaissance et la maîtrise des Saintes Ecritures et qu’ils fassent preuves d’éthique ministérielle. C’est pourquoi j’ai pour perspectives personnelles la formation des Ministres de l’Evangile pour abolir les idées pêle-mêle sur des sujets Bibliques entrecroisés pour éveiller l’esprit des uns et des autres sur les doctrines dites pernicieuses.
Ce qui donne du poids et un crédit indéniable à la Théologie, c’est qu’elle est une Science comme le sont la Médecine, la Biologie, la Chimie, la Physique, la Géologie, la Botanique, etc… De ce fait, elle produit, dans les mêmes standards que ses consœurs citées plus haut, des découvertes, des faits, de l’évidence, des théories et un verdict. La Médecine produit toutes ces données, il en est de même pour la Théologie et les autres Sciences. Le Dieu de la Bible est par excellence le Dieu de la Science et de la Préscience.
Déjà dans les jours de l’Apôtre Paul, des Chrétiens bébés-flottants emportés à tout vent de doctrine, irrésolus, existaient. Les leaders Chrétiens irrésolus occasionnent la perméabilité et l’entrée des hérésies et doctrines fallacieuses au sein de leurs Assemblées. C’est pourquoi l’Ouvrier Chrétien doit être lui-même une personne adonnée à la saine Doctrine : c’est alors que le discernement sera en lui, en vue de réfuter toute doctrine contraire à la bienséance.
Dans ce cas précis, la solution idéale serait de voir les membres du Corps de Christ réagir : laisser de côté les barrières dénominationnelles et se rapprocher du Leadership en établissant un lien d’amitié sans intérêt, et de fraternité sincère par rapport à l’appartenance conjointe au Corps de Christ, tout en se mettant à l’idée la teneur de 1 Corinthiens 12 : 12-15, 26 ; « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-il pas du corps pour cela ? Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.»
Tout ceci n’est possible que si chacun est nourri par la bonne Théologie qui garde le Leader Ecclésial de l’erreur et le rend victorieux.C’est ici présentées mes perspectives personnelles. Puisse le Seigneur me soutenir pour son œuvre.