Bingerville / Hien Ibrahim : « Voilà pourquoi le Réseau J’aime la Côte d’Ivoire (RJCI) a pour sous-section le Réseau J’aime Bingerville (RJB) »

Par Morrys Ouayou- Afriquematin.net

Jeune chef d’entreprise, et Président du mouvement Réseau J’aime Bingerville, Hien Ibrahim annonce la création du Réseau J’aime la Côte d’Ivoire (RJCI). Est-ce la fin du RJB à peine né ? Nous l’avons rencontré. Entretien.

Président Hien Ibrahim, comment va le Réseau J’aime Bingerville ?

Très bien, les choses avancent.

Je ne demanderai pas de faire un bilan, mais juste une idée des activités menées jusqu’à ce jour.

Le RJB est crée depuis un an et demi. Mais nous existons de façon officielle depuis bientôt six (06) mois. Et donc pas de bilan à faire pour le moment. Nous avons mis sur pieds un comité scientifique qui réfléchit sur tout ce qui est à mener comme actions. Puisque tout est lié à l’argent : Financement de projets, création d’activités… Nous sommes appelés à être crédibles vis-à-vis des autorités compétentes, mais aussi vis-à-vis des autorités bancaires. Pendant les vacances, nous avons occupé tout le terrain de Bingerville où nous avons initié des activités socioculturelles dans tous les quartiers de la ville. Nous avons financé plus de 28 tournois de jeunes. Nous avons sainement occupé la totalité de la jeunesse de Bingerville. Avec une si grande expérience, nous savons désormais comment nous y prendre. Après avoir soutenu plusieurs autres organisations qui s’apparentent au RJB, nous avons posé beaucoup d’actions sociales liées à la rentrée scolaire, ou encore aux orphelins. Nous avons partagé des kits scolaires dans tout le marché de Bingerville à la rentrée scolaire pour aider des parents d’élèves en difficulté. La liste est très longue.

LIRE AUSSI :   Communication et Media/ Le ministère de tutelle présente les principaux textes juridiques aux acteurs majeurs du secteur.

Vous êtes sur le point de créer un autre mouvement, si cela n’a déjà pas été fait. Parlez-nous-en.

Créer un autre mouvement, c’est un peu trop dire. Nous sommes dans la continuité du RJB. Il s’agit d’une nationalisation, ou mieux, de l’extension du RJB. Pour nous, il est très important d’élargir l’esprit de famille. A Bingerville, nous nous connaissons bien déjà et nous avons réussi à instaurer l’esprit d’unité, de famille. Alors, nous nous sommes dit : pourquoi ne pas étendre cela à toute la Côte d’ivoire ? Nous avons les sollicitations de personnes bénévoles à travers tout le pays qui sont intéressées par le projet et qui veulent bien se joindre à nous. Nous avons donc eu des séances de travail avec toutes ces personnes déterminées à implanter le Réseau dans toutes les localités de la Côte d’ivoire. Nous nous préparons à investir toutes les localités ciblées très bientôt.

Que pouvons-nous concrètement retenir du Réseau J’aime la Côte d’Ivoire ?

Le Réseau J’aime Bingerville dont je reste le Président a pour but principal de prôner par des actions concrètes l’amour pour la commune de Bingerville. Ce que nous avons réussi en si peu de temps, en instaurant l’entraide, la solidarité, l’unité, la paix entre les populations de notre commune, les accompagnant dans la réalisation de leurs divers projets. Par ces actions, nous avons démontré notre grand amour pour Bingerville. La Côte d’ivoire a besoin d’une jeunesse responsable, unie et mâture pour son développement. Ce que nous avons réussi à Bingerville, c’est ce que nous comptons réussir pour notre pays, la Côte d’ivoire, dans l’union, la solidarité, l’amour et dans la paix.

LIRE AUSSI :   Mort de Chadwick Boseman, le héros du film « Black Panther » qui a bouleversé la hiérarchie des représentations à Hollywood

Votre message de fin.

Aux populations de Bingerville, à la jeunesse particulièrement, je voudrais adresser mes sincères remerciements pour l’adhésion de tous au Réseau J’aime Bingerville. Ce qui fait aujourd’hui du RJB le mouvement de jeunes le plus crédible, le plus important et le plus responsable de Bingerville. Il ne disparaîtra pas avec la création du Réseau J’aime la Côte d’Ivoire (RJCI). Le RJCI n’est que le prolongement du RJB qui devient sa sous-section. C’est pourquoi ici, je demande aux populations des différentes localités ciblées de s’apprêter à nous recevoir, afin de partager avec elles notre éventail d’expériences en matière de paix, de cohésion, d’amour, d’unité, pour une Côte d’Ivoire plus prospère et unie. Et à tous nous disons : Aimons la Côte d’Ivoire.