MUSIQUE / « Séplou TPLP » : l’hymne à l’éveil des consciences signé JARAFRO.
Depuis hier mercredi 30 janvier, le groupe Jarafro s’est lancé dans l’actualité musicale ivoirienne rythmée en générale par la probable libération imminente de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, des geôles de la CPI. Ce à travers un single exclusif baptisé « Séplou TPLP », entendez « Séplou Tout Par Le Peuple ».
Cette chanson qui met en évidence Laurent Gbagbo et l’espoir de sa libération porte toutes les couleurs d’un hymne à l’éveil des consciences collectives africaines en général et ivoiriennes en particulier quant à la gestion des conflits internes. Ce qui s’aperçoit aisément dans cet extrait de discours de l’ancien président ivoirien minutieusement intégré en place de choix dans cette chanson : « Retenons une leçon : ne laissons jamais les autres s’occuper de nos problèmes. Nous-mêmes, nous avons assez d’intelligence pour nous occuper de nos propres problèmes ». Dans un langage à l’ivoirienne sur un flow engagé qui coule sur une musique de jazz fusion, le groupe fustige, dans un style subtile, le traitement du dossier Laurent Gbagbo et aussi de celui de Charles Blé Goudé à La Haye en ces termes : « on a tourné jusqu’à ils sont libérés. Très bonne nouvelle pour une vraie réconciliation ». Poursuivant, Jarafro n’est pas allé de main morte devant le maintient en prison de Gbagbo et Blé Goudé malgré l’acquittement prononcé par le juge.
Jarafro est claire : « tchôkô nan tchaka, ils sont libérés ! », proclame-t-il. Et la conviction du groupe ivoirien quant à la libération de Laurent Gbagbo se renforce dans les cris de joie et une ambiance de célébration contenue dans la fin de « Séplou Tout Par Le Peuple » qui commence déjà à conquérir les cœurs des Ivoiriens dont la majorité, d’ailleurs, attend la liberté retrouvée de « Séplou Koudou Laurent Gbagbo » que Jarafro chante en chœur.
En somme, « Séplou TPLP » est une chanson qui en appelle aux leaders politiques mais aussi aux populations africaines et ivoiriennes en particuliers.
JM TONGA
