Procès des «disparus du Novotel»/Un cafouillage fait reporter le procès

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec rfi.fr  

Cette journée d’hier mardi perdue pour les familles des victimes aura au moins eu le mérite de permettre aux amis et aux parents du général Dogbo Blé de venir saluer l’homme accusé de l’assassinat de deux Français,  le patron du Novotel Stéphane Frantz Di Rippel et Yves Lambelin, directeur général de Sifca, et de deux collaborateurs dont le Malaisien Chelliah Pandian et le Béninois Raoul Adeossi, pendant les violents évènements de la crise postélectorale. Le procès des « disparus du Novotel » a été reporté au 21 février prochain, car explique le président de la cour d’assises de Yopougon, certains accusés ne sont pas dans le box ce matin-là pour des raisons matérielles. Tandis que maître Pierre-Olivier Sur, l’avocat de la famille du directeur du Novotel, -, demande un peu plus de précisions et surtout insiste pour que le report ne soit pas trop tardif pour des familles éplorées. Celui-ci se fait sèchement remettre à sa place par le président de séance qui l’interrompt en le semant de se présenter. Pour Mathurin Dirabou, l’avocat de la défense du général Dogbo Blé et de ses neuf co-accusés, il y a comme un cafouillage. L’erreur est humaine jugent les avocats des deux parties. On verra le 21 février si la justice ivoirienne persiste en la matière. Rappelons que l’ex-patron de la garde républicaine de Laurent Gbagbo, dix Ivoiriens, la plupart des militaires comme le général Dogbo Blé et d’autres militaires sont   accusés de l’enlèvement et de l’assassinat de quatre hommes en pleine crise post-électorale en 2011.