Situation politique/ Le GP-PAIX salut la décision de l’Ua

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

Le GP-PAIX
Les membres du GP-PAIX

Les locaux du siège du RPC-Paix aux Deux Plateaux ont servi de cadre le vendredi 23 aout 2019 dernier à un point  de presse prononcé par la présidente du Rpc-paix Lagou Henriette.

Cette invite à la presse faisait état de la situation politique qui prévaut en Côte d’Ivoire. Lors des échanges, la coordinatrice du groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-PAIX) a noté que cette  urgence  s’expliquait  parce que  la Côte d’Ivoire  a droit à la paix, « nous sommes pressés de faire en sorte que notre pays, après avoir retrouvé sa stabilité, demeure encore et pour toujours dans la paix », a-t-elle fait savoir.

Le GP-PAIX
Annick-Zago, présidente de l’UNCI

 Allusion faite suite à  la requête N° 001/2014 introduite par  l’ONG Action pour la protectiondes droit de l’homme(Apdh)le 18 novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme  et des peuples a, par « un arrêt enjoint au gouvernement ivoirien de reformer la loi loi N° 2014-335 du 18 juillet 2014 relative à la commission électorale indépendante (Cei) ». Suite à cette injonction, le GP-PAIX a pris acte de  la déclaration du président de la commission de l’Ua. Ont-ils formulé à cet effet une demande auprès de la communauté internationale afin que les acteurs politiques s’impliquent dans ce processus de paix. « Le Gp-Paix exhorte les acteurs de la société politique et civile à éviter encore la politique de la chaise vide  et  les invite à occuper leur place dans cette Cei pour l’intérêt de tous », a soutenu Lagou Henriette, la coordonnatrice de ce groupement politique.  Croyant à sa capacité à transcender les clivages politiques, la coordonnatrice du GP-PAIX , a exhorté l’ensemble des acteurs engagés dans la vie politique ivoirienne  à   « la pratique de la paix- en vue de l’entretien du climat social de paix, gage de stabilité et de développement dans l’intérêt supérieur de la nation ». 

LIRE AUSSI :   Recomposition de la CEI : le projet de loi adopté en conseil des ministres fera-t-il l’unanimité ?