Par Ablizangoh Wakatê/afriquematin.net
Le Rdr et le Rhdp sont actuellement les deux acteurs majeurs de la scène politique ivoirienne. Leur crédibilité auprès des Ivoiriens et de la communauté internationale dépend de plusieurs facteurs, notamment leur gouvernance, leur engagement démocratique, leur gestion économique et leur respect des droits de l’homme. Pourquoi ces deux entités moins idéologiques exacerbent les populations ivoiriennes et la communauté internationale à l’approche des élections présidentielles ?
Fondé par Djéni Kobenan ( !), rétrocédé par la suite à Alassane Dramane Ouattara, le Rdr a pris une nouvelle tournure idéologique qui s’est mué en Rhdp, comme une coalition au pouvoir depuis 2011, bénéficiant d’un soutien important dans certaines régions du nord de la Côte d’Ivoire. Cependant, leur crédibilité est contestée par une partie de la population en raison de certaines critiques sur leur gouvernance clanique.
Certains opposants et observateurs dénoncent une centralisation du pouvoir, des accusations de népotisme et un affaiblissement des institutions démocratiques. Ainsi, lors des élections qui ont amenées plusieurs crises, notamment post-électorale de 2010-2011 et de 2020, celles-ci ont été marquées par des violences et des contestations. Ce qui, naturellement ont entaché l’image du Rdr-Rhdp auprès des Ivoiriens et de la communauté internationale.
Bien que critiqué, Alassane Dramane Ouattara est perçu comme un leader pro-occidental, favorable aux investissements étrangers. Programme qui d’ailleurs n’est pas nouveau, vu que le concepteur en la personne de Tidjane Thiam, alors directeur général des Grands Travaux, actuel Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) est en joue et qu’il peut défendre à nouveau certaines déviations. Cependant, malgré cette embelli dont certains s’en targuent, des organisations internationales expriment leurs préoccupations concernant les restrictions des libertés, particulièrement Amnesty international.
En premier, les médias et les militants de l’opposition, les membres de la société civile et autres « diseurs de vérités » qui sont traqués, violentés et surtout l’impunité présumée de certains responsables de l’oppositions, les arrestations arbitraires sans fondement et au gout du pouvoir Alassane Dramane Ouattara.
La pérennité de cette crédibilité dépendra de la capacité du pouvoir de concilier développement économique, inclusion politique et respect des libertés fondamentales, à long terme. A l’analyse donc, ce groupement de laudateurs et de soutien n’est plus crédible aux yeux même de ses militants qui restent dubitatifs, voyant l’horizon s’assombrir, utilise des propos légers pour se faire valoir aux yeux de moutonniers agonisants. Des affirmations sans fondements agrémentées par des injures qui n’ont aucune valeur. Sinon qu’à cette allure le citoyen lambda saura qu’intellectuellement le Rdr-Rhdp commence à être agonisant, vu que ses cadres n’ont plus de substances à injecter à leurs militants et aux populations. Alors, « balle à terre ».
