Musique-Mali/Wassa Kouyaté, la nouvelle coqueluche qui brûle les étapes

Par Justin Kassy/afriquematin.net- Source : Aminata Konaré

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».  Cette célèbre pensée du philosophe Français Pierre Corneille du 17ème siècle est toujours d’actualité. Elle fait toujours école en ce 21ème siècle. Avec l’artiste Malienne, Wassa Kouyaté, cette maxime trouve une raison de son illustration et aussi de sa crédibilité.

 Wassa et la Cora, c’est un amour, une passion vraie qui dure et sur scène, son instrument et elle ne se lâchent d’un pouce. On pourrait même dire que c’est collé serré !  « Pour jouer sa partition dans le développement d’un pays, il faut faire ce qui sort de l’ordinaire. Et, pour moi, jouer de la Cora, est quelque chose de rare, surtout du côté de la gente féminine », s’empresse-t-elle de dire.

 Entre Wassa et la Cora, il y a une certaine osmose, car sa voix et le son qu’émet l’instrument, sont agréables à écouter. Cette osmose a apporté un plus à son talent. Avec sa Cora porte-bonheur, elle a partagé plusieurs fois la scène avec certaines grandes voix de la musique malienne, et africaine voire mondiale, dont Naïni Diabaté, le Sénégalais Thione Seck…

Choriste, chanteuse, joueuse de cora mandingue, pianiste et compositrice, cette native de la région de Sikasso, région aux richesses culturelles et musicales  avérées avec ses nombreux artistes aux talents reconnus dont Nahawa Doumbia, Oumou Sangaré, Rokia Traoré, Salif Kéïta, Wassa  Kouyaté a pris très tôt  langue avec la musique.

Après son diplôme d’étude fondamentale (DEF),- obtenu avec brio, ,Wassa choisit délibérément  de fréquenter l’Institut national des arts (INA) de 2012 à 2016. Alors artiste en herbe, elle découvre et fait connaissance avec la cora dont elle dit » être passionnée ».

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« Pendant notre cursus à l’Ina, chaque élève devait se perfectionner à deux, voire quatre instruments et mon premier choix fut la Cora, car complet  avec plusieurs avec plusieurs styles et de sons musicaux », indique-t-elle.

Aujourd’hui elle se rend compte qu’elle est rentrée dans la cour des grands et ce succès ne lui « gonfle » pas la tête ! Bien au contraire.