Odyssée d’un voyage à Daloa/Le pamphlet à l’honneur de Dr KAMARA

Partout où elle passe, elle laisse des traces. Dr KAMARA, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a laissé de bonnes impressions à Daloa, où elle s’est rendue récemment, dans le cadre de la campagne comptant pour le renouvellement des instances dirigeantes de la MUGEFCI ; elle a été et éloquente et convaincante au point où un mutualiste, et non le moindre, est tombé sous le charme de son verbe, notamment sa capacité à exposer et expliquer ses idées.

Selon l’auteur du pamphlet, Dr Kamara est arrivée à Daloa, elle a parlé et elle a convaincu son auditoire. Ce que l’on pourrait qualifier de pamphlet à l’honneur de Dr KAMARA.

Dans son récit, il dit ne pas la connaître en personne, mais qu’il a entendu beaucoup de choses sur son compte. « On la trouve arrogante, injurieuse, fanfaronne, avec un programme pompeux et dépassé. Dans cette arène où, seule femme, elle doit affronter des gladiateurs chevronnés, habitués à l’art de dire, elle dérange d’abord par sa féminité tout simplement. Et au milieu du monde du syndicalisme où on est habitué à la gent masculine, cela sonne comme une fausse note. Cependant, c’est une féminité qui en impose par les idées, et le programme qui en découle. Elle dérange surtout par le franc-parler cru dans cette Côte d’Ivoire où les voltefaces et la langue de bois sont devenus le sport national », a-t-il planté le décor, avant de faire noter que concernant les choses pratiques, elle place la gestion de la MUGEFCI dans la modernité par la digitalisation des outils de fonctionnement, des produits et des moyens pour y avoir accès. Quand on propose cela dans une pratique mécanique et conservatrice, les débuts sont difficiles et confrontés à de nombreux obstacles structurels et humains. La carte unique intelligente sur laquelle elle s’est attardée, est un outil révolutionnaire dont l’introduction dans le milieu de la mutualité demande de la patience et de la persévérance, pour atteindre un rendement optimal. Mais, malheureusement nous n’avons pas cette patience et cette persévérance.

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Pour le coût, elle a expliqué que le contexte dans lequel les choses ont débuté il leur était difficile de ne pas solliciter l’apport des mutualistes, ce qui est du reste statutaire, pour lancer l’opération. Aujourd’hui, avec une meilleure visibilité et une meilleure santé financière, on peut se passer de cette contribution.

Concernant l’arrimage à la CMU, elle a été claire et catégorique : c’est une décision qui vient de l’autorité étatique et qui a fait l’objet de vote au parlement pour son adoption. Donc aucun PCA de la MUGEFCI, quel soit son charisme et quelles que soient ses qualités de lutteur syndical ne peut l’interrompre seul.

 « Je ne veux pas entrer dans les débats qui tournent en polémiques infernales. Nous voulons compter sur nos amitiés et nos camaraderies syndicales pour prendre position ; alors que la gestion de cette structure demande plus que ces considérations primaires pour apprécier les offres qui nous ont proposées », a-t-il souligné.

Dans ses propos, il a salué Dr Kamara Assétou Laurence qui, non seulement a l’art de parler et parler bien, mais maitrise parfaitement son sujet, si bien qu’elle donne les informations qui édifient et montrent combien de fois nous sommes mal informés, ce qui fait que nous nous fions aux apparences et aux débats biaisés sur les réseaux sociaux. Quel que soit le résultat qu’elle obtiendra, et je souhaite que ce soit le meilleur, il y a une chose que je retiens d’elle : la franchise dans les propos et la maîtrise du programme qu’elle propose en connaissance de cause.

Le pamphlet à l’honneur de Dr KAMARA, tel est le constat fait par un mutualiste de Daloa.