Aboisso/Des cadres empêchent le maire Alfred Jérémie N’gouan de mener à bien son mandat

Par Keren Bossouma/afriquematin.net

Le conseil municipal de la capitale du Sud Comoé conduit par le maire Alfred Jérémie N’gouan est en proie à des difficultés. Lesquelles sont contenues dans l’exercice de son mandat en faveur des administrés au plan infrastructurel. Et pour cause des mains obscures et « puissantes(!) » tapies dans l’ombre, sous l’effet d’une guéguerre politique, obstruent le démarrage de certains travaux dont est bénéficiaire sa commune.

Dans le but d’améliorer l’état du réseau routier du pays, le gouvernement a initié un plan d’urgence de travaux de réfection. Ainsi, à l’occasion de la célébration de la fête nationale du 07 août 2019, le préfet de région d’alors, préfet du département d’Aboisso, Boni Koffi Ernest a annoncé le bitumage de plus d’une quinzaine de voirie dans la commune dont la date pour le démarrage des travaux a même été fixée.

Les tronçons répertoriés, notamment, Service technique- Anader, Carrefour Sos-résidence du préfet, Résidence du préfet- Église Adventiste, Carrefour Mamadou Kano – kiosque bleu, Restaurant Flamboyant – Gsie- Terminus, B 102-Epp Koliahiwa -Carrefour Rhdp, Super marché Yom-Préfecture, Celpaid-Conseil régional, Restaurant Select – Conseil régional et enfin Station Corlay -Eglise méthodiste attendent leur nouveau visage.

Malheureusement, depuis deux ans, aucun mouvement d’engins lourds n’est visible sur ces différents tronçons, et le constat est amer face à l’état de dégradation avancée des routes.

Des querelles de personnes, entretenues par une guéguerre politique entravent le fonctionnement des bonnes intentions du maire Alfred Jérémie N’gouan

 Plusieurs axes vitaux de la ville sont dans un état critique, car la population d’Aboisso semble agacée par ce problème, mettant à mal leur santé, vu l’état des routes qui offre une scène désolante au premier visiteur qui s’y rend, avec des tonnes de poussière qui circulent de manière récurrente en ces temps de pandémie lié à la covid 19 et l’Ebola qui vient de resurgir.

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Une petite enquête réalisée dans cette ville, dans les quartiers, fait état de ce que certains cadres du Rhdp d’Aboisso, dans leur funeste bésogne, auraient demandé d’annuler le projet de bitumage, car pour eux, « l’actuel maire est issu des rangs du Pdci-Rda, donc ils ont mis cailloux sur la réalisation du projet, nous nous sommes entendus dire.

Cette attitude cynique, voire honteuse doublée entretenue par des querelles, d’abord de personnes et politiques entre cadres ne peuvent justifier que la population soit sanctionnée de telle manière. Alors que les autres villes comme, Grand-Bassam, Bonoua, Adiaké, Mafféré, Krindjabo, Tiapoum ont bénéficié de ce projet routier, à la différence de celui d’Aboisso qui est plongé dans un sommeil agonisant », révèle Soumahoro K, un fils de la région rencontré à quelques encablures d’un restaurant et de surcroit militant du Rhdp.

Cette attitude nauséeuse entretenue par ces ennemis du développement pour des raisons politiques « doit cesser, pourquoi cette stigmatisation dans le développement ? » se pose-t-il encore la question.

La ville d’Aboisso n’a-t-elle pas le droit de bénéficier de cette manne de l’Etat ? Le citoyen lambda est en droit de se demander qui a réellement intérêt à freiner les bonnes intentions de développement entrepris par le maire Alfred Jérémie N’gouan. Que les hautes autorités étatiques prennent le taureau par les cornes et envisager l’impartialité afin que les artères de la ville d’Aboisso retrouvent le sourire.