Bois de Teck/Les propriétaires de plantations désormais soulagés

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net

Les conditions d’exploitation de plantations de bois de Tecks et autres forêts privées connaîtront bientôt des assouplissements. C’est le nouveau code forestier ivoirien qui l’a prévu en vue d’encourager les propriétaires qui ne peuvent aisément abattre ces essences ou exploiter leurs jardins qui leur reviennent de droit.

 Bonne nouvelle pour les propriétaires gagnés par le découragement, qui a été donnée par un officier des Eaux et Forêts, en charge des aménagements et des reboisements au sein dudit ministère d’éclairer d’encourager   les planteurs « désormais, en Côte d’Ivoire, les forêts et les espèces privées appartiennent aux propriétaires, à celui qui a le sol, entendez celui qui les a plantées ».

Donnant cette information par la lecture de  l’article 27 du code forestier ivoirien qui le prévoit, des décrets et arrêtés seront bientôt pris pour soulager les propriétaires de plantations de teck, qui sont gagnés par le découragement.

Ainsi, lors d’un atelier de validation du planning Accès et Partage des Avantages (APA) 2021 organisé par le ministère de l’Environnement  et du Développement durable à Jacqueville du 28 au 30 avril dernier, il a été question pour le sous-directeur des aménagements et du reboisement au ministère des Eaux et forêts, le Colonel Soro Mamadou Colonel, d’informer les séminaristes sur l’organisation « d’une tournée nationale pour le confirmer à travers l’explication du nouveau code forestier de notre pays… ».

Cette révélation fait suite au contexte des surveillances et utilisations des ressources génétiques(RG) comme le prévoit le protocole de Nagoya dont la Côte d’Ivoire est membre depuis 2019  et qui exige le contrôle de ces ressources et prévoit une grille tarifaire à tout type d’exploitant.

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Le Colonel Soro Mamadou a reconnu que l’Etat de Côte d’Ivoire avait encouragé le reboisement et les forêts privées malheureusement des propriétaires dont les essences, tels que les bois de Teck qui  sont en maturité, font  face à des difficultés administratives et des excès de fiscalité. Même les propriétaires privés des jardins botaniques des praticiens de médecine et pharmacopée traditionnelle, pour domicilier ou perpétuer des espèces en voie de disparition sont confrontés aux mêmes problèmes.

Le Coordonnateur national  du programme des ressources naturelles au ministère de l’environnement et du développement durable, le Professeur Kadio Blaise, a pour sa part, saisi l’opportunité pour demander au gouvernement d’accélérer la prise de ces décrets et arrêtés sachant qu’ils peuvent encourager chaque Ivoirien à devenir propriétaire de forêts avec pour objectif la reforestation nationale.