Aboisso/Marcel Amon Tanoh livré à la vindicte populaire par ses parents

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

Selon un contenu, la politique est l’ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les gouvernants d’un État dans quelque domaine que s’exerce leur autorité, notamment  législatif, économique ou social, relations extérieures. 

On peut définir la  politique comme la science des faits, mais comment alors définir un fait politique ? Les faits politiques ne sont pas politiques par nature. La dimension politique d’un fait est variable dans le temps et dans l’espace. Tout n’est pas politique mais tout fait social est « politisable » et il faut considérer la politique comme une dimension potentielle de tout phénomène social.

Aujourd’hui certains pays africains sont confrontés à des déficits communicationnels dans le cadre politique, notamment les élections. On en veut pour preuve celle qui se présente sous nos tropiques, la Côte d’Ivoire. Au nombre de ces scrutins, figure la candidature anticonstitutionnelle du président Alassane Dramane Ouattara qui, après ses deux mandatures veut briguer un troisième, que  la constitution ivoirienne interdit.

Malheureusement la gourmandise qui est mauvaise conseillère a fait commettre des impairs dans le cadre de ce projet.  Et dès l’annonce du président sortant Alassane Dramane Ouattara, de vouloir briguer un troisième mandat, des voix se sont levées, dont celle d’un fils du Royaume Sanwi,  Marcel Amon Tanoh pour dire non à cette forfaiture, « nous sommes prêts à mourir, nous ne reculerons plus, nous sommes venus dire non à Alassane Dramane Ouattara-nous sommes débouts-, liberez notre pays, la Côte d’Ivoire, trop c’est trop », sont là, quelques mots tirés de son intervention, lors de ce meeting du samedi 10 octobre 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny, en présence de plusieurs responsables de partis politique.

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Malheureusement ces propos  n’ont  pas été du goût  de certaines personnes qui les ont trouvés d’inappropriés et de dérangeants.  Du coup une mascarade composée de  fameux chefs traditionnels sortis de nulle part, s’est mise en place pour désavouer Marcel Amon Tanoh, à travers un communiqué laconique, « la déchéance  morale dont a fait preuve monsieur Marcel Amon Tanoh à travers les propos xénophobes indignes incitant à la haine, à la violence et jetant les prémices d’une potentielle guerre civile entre Ivoiriens et populations vivant en Côte d’Ivoire », pouvait-on lire dans l’un des paragraphes de cette déclaration.

Pour le moins qu’on puisse dire, Marcel  Amon Tanoh reste un fils digne et un digne fils  du Sanwi qui a pris ses responsabilités. Il s’est mis à la disposition de son pays, la Côte d’Ivoire qu’il a servi à un haut niveau, et rien ne l’empêchera, ni même ce cynique communiqué lu par ces individus qui auraient, selon une source, empoché la somme de un (1) million chacun, ne saurait le déchoir du titre d’enfant de ce Royaume. On pourrait se demander si ces personnages ont-ils réfléchi à  cet acte qu’ils ont posé en livrant à la vindicte populaire leur fils.  Ont-ils été envoyés par la haute hiérarchie du Royaume ? Les jours à venir nous situeront.