JOSEY : Le talent, la beauté, le charme, la séduction, pour servir la musique.

Par Justin Kassy/ Afriquematin.net

A  l’état civil : Gnakrou Josée Priscille. Mais quelques temps plus tard, pour coller aux réalités professionnelles artistiques et donner dans l’effet de mode de son temps, la fille de Sassandra prend  dans tout ce qui compose son nom, ce qu’elle trouve facile à ses yeux,  facile à capter l’attention des mélomanes, de ses fans,  ce qui la démarque du commun des mortels  pour lui donner l’étiquette spéciale la mieux indiquée pour faire d’elle, une étoile de la chanson en Côte d’Ivoire.

A-t-elle eu tort d’opérer ce choix ?  Apparemment non ! Car aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, l’unanimité s’est faite autour  d’elle sur cette option au niveau de ce nom : Josey. Ses parents, ses admirateurs, ses sympathisants, ses fans, se sont rendu compte de ce que ce nom a apporté comme bonheur à leur fille et à leur idole. Du coup, on peut affirmer sans risque de se tromper que Josey a des prédispositions pour exercer dans la chanson et devenir une star de la musique. Cela est d’autant plus vrai dans la mesure où, à  huit ans, elle prend déjà langue avec le milieu de la musique, en réalisant un live dans son église, avant d’intégrer un groupe de Rap dans son Lycée et poursuivre ses études  à l’Ecole nationale d’Administration de Côte d’Ivoire. Tous ces atouts la confortent dans son option et la convainc de commencer une carrière musicale. Josey  touche à  plusieurs genres musicaux : afro-zouk, R&B, Soul, afro-dance, Rumba congolaise, afro-folk, Couper Décaler. En 2003, Josey fait la connaissance de JC Karma et DJ Kalif. Suivront de nombreux featurings sur le titre Muvement Chopy de Marteau Pilon. En 2008-2009, elle participe à l’enregistrement des trois volumes Kenini 1, 2 & 3 d’Eric Didia « Roro »,  un artiste-chanteur Ivoirien et animateur radio. Entre 2008-2011, Josey chante dans un Cabaret à Abidjan, l’Acoustique. Ce sera un tremplin pour elle, puisque les portes de la notoriété s’ouvrent à elle. Les invitations se multiplient pour des interprétations un peu partout. Josey pose sa voix sur des albums entre autres : MalaÏka et Le réveil de l’album Chercheur d’or (2010) de Dabé Tusti Gilles Murris, alias Tus-TY, slammeur, enseignant et chroniqueur de l’émission « La Souris de la route » sur radio Nostalgie Abidjan.

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2012-2018 : c’est la période faste pour Josey. La fille du pays Godié connaît la révélation et l’ascension dans le métier qui fait d’elle aujourd’hui, la star ivoirienne au féminin pour laquelle de nouveaux superlatifs font l’objet de recherche chez les académiciens.Mais c’est après ses études à l’Ecole d’Administration que Josey opte, librement, pour la musique, au détriment du fonctionnariat. Le choix, sans doute, n’a pas été du goût de ses parents. Qui voyaient  a priori leur progéniture dans la fonction publique, comme les camarades de sa promotion, que d’être avec un micro sur scène en train de chanter, de faire des jeux de reins et se trémousser parfois. Sous son vrai nom Josée,elle participe en 2012 au concours africain « Castel Live Opéra » destiné à détecter des talents vocaux. Cette compétition est diffusée sur des Chaînes de Télévision de 10 pays en Afrique. Josey rate in- extrémiste la première place et se contente de la deuxième. Ce rang ne la déconcerte outre mesure, mais lui donne en revanche de l’espoir pour des lendemains meilleurs dans sa carrière. Ce sera le déclic ! Puisqu’elle entame une série de collaborations. Qui commence en 2013 par un featuring avec le groupe « Tour 2 Garde » sur le titre « J’veux m’en aller », un melting-pot mélodieux afro-zouk-afro-Rap, qu’on retrouvera sur les Tubesdu zouk2013, les 2CD/ DVD parus chez Chabine-Prod le 8 mars2013. Josey pose sa voix en avril sur  Chéri(e) tu me saoules : « Quand sortir devient une guerre des sexes ». Un single du duo R&B, afro-Rap, Ragga, Kil’Heur& Rikwane, qui fera un grand tabac et devient un méga hit continental. Le nom de Josey est synonyme de coqueluche des scènes africaines musicales.  Sa célébrité, sa popularité la précède dans tous les pays africains. Il n’en faut pas plus pour être l’idole de tout le monde en Afrique. Ce talent naissant  donne à Josey de voler désormais de ses propres ailes. En janvier 2014 sort en solo son single : On fait rien avec ça (un langage populaire en Côte d’Ivoire). Elle dédie ce titre aux femmes et devient le feu-follet du public. Le clip pour appuyer ce single enregistre plus de 10.391461 de vues sur youtube en un temps record. En septembre, elle juge bon de collaborer avec DJ Bonano sur Abidjan la joie. Un single Couper Décaler. En décembre, Josey fait un featuring avec DJ Arafat sur Coba. Mais  si « On fait rien avec ça » a ouvert le chemin du succès à Josey, son single « Diplôme » lui,  va lui ouvrir celui de la consécration musicale mondiale. Ce titre récolte plus de 5.580.000 vues sur youtube et lui vaut le surnom d’Avocate des femmes, et d’être appréciée par de nombreux artistes notamment, Youssoupha sur la toile. En 2016, avec son single « You Galoh », le troisième, chanté dans sa langue maternelle, Josey, par son talent inné, obtient le titre de Meilleure de la musique ivoirienne au plan féminin. En 2017, elle livre aux mélomanes un single « Nagniouma », un single qui retrace « le détachement difficile avec sa meilleure amie qui va se marier. » L’œuvre atteindra, en l’espace de deux semaines, 1 million de vues sur You tube.

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Toujours dans la même année, dotée d’un talent inouï et de sa rapidité à assimiler, Josey interprète le titre « Jour J-0 » entièrement en Lingala. C’est le fruit de sa collaboration avec le producteur et réalisateur de Clips Tony Rodriguez (de son vrai nom : Patrice Anoh) et l’ancien guitariste de Werrasson, Flamme Kapaya comme auteur-compositeur. Josey, comme on le voit, est une véritable artiste pluridimensionnelle. Dire d’elle qu’elle est aussi et surtout polyglotte est vrai. Elle réussit aussi bien la Rumba congolaise, le Bitkusi camerounais, que la musique Mandingue. Elle le prouve lors du concours télé « The Voice Afrique francophone » en2018 en replaçant la chanteuse Camerounaise Charlotte Dipanda en tant que coach, en interprétant merveilleusement le titre Nangiouma avec ses talents(Manou, Chandrik’a, Victoire et Sean Milano). C’était lors de la soirée des grands Shows de la deuxième saison de « The Voice Afrique francophone. » La même année, elle reçoit de la Confédération internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs, le titre « d’Ambassadrice du droit d’auteur » en Côte d’Ivoire.