Burkina Faso/Aristide Bancé retrouve enfin son « associée »

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

Aristide Bancé, footballeur très connu de tous, ayant évolué sous les couleurs de l’équipe du Fc Daoukro, qui l’a révélé au grand public, ensuite à l’Asec mimosas où il a pris  son envol au plan international. En 2002, alors qu’il portait encore les couleurs du RFC Daoukro, l’international burkinabé a été contraint de rejoindre son pays, le  Burkina Faso, suite à  la crise politico-militaire qui a éclaté en Côte d’Ivoire.

« J’ai quitté le pays sans finir le championnat en cours », se souvient-il. En raison de la situation de crise, Aristide  Bancé rejoint  son pays d’origine, le Burkina Faso pour retrouver les siens. « Ma mère m’avait remis une somme de vingt mille(20.000) frs », qui pour lui, « était une fortune à l’époque pour vivre », se rappelle l’ancien sociétaire de l’Asec.

Aristide Bancé compte rencontrer sa bienfaitrice aux Etats-Unis

La galère sonnant à sa porte, Aristide Bancé décide un soir, selon www.more.buzz, de prendre ses quartiers dans  les rues de la capitale burkinabè et les airs qu’il fredonnait d’un morceau de musique zouglou, sonne de manière mélodieuse dans les oreilles   d’une  candide silhouette  «aux divers services », d’origine Sénégalaise. « Elle aimait m’écouter chanter ». De fil en aiguille les rencontres deviennent constantes qui se muent en retrouvailles quotidiennes et sérieux contacts se nouent. Ainsi survient un petit bonheur, « je n’avais pas besoin de grand-chose. Juste de ces petits soutiens, de ces petits gestes aimables. Mais là où des proches m’ont rejeté, une belle de nuit m’a aidé, m’a secouru », a-t-il relevé sur les petites aides financières que la jeune et sulfureuse demoiselle lui apportait.

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Aujourd’hui, évoluant sous les couleurs de l’équipe guinéenne Horoya, Aristide Bancé s’est dit heureux d’être en contact permanent avec son « associée », voire avec sa bienfaitrice, qui vit en couple aux Etats-Unis et qui compte recevoir le footballeur aux pays de l’Oncle Sam, si le cœur lui en dit.