Sommet de l’UA/L’autonomie de l’institution au cœur de la rencontre

L’objectif affiché de ce sommet est que l’Afrique finance elle-même les trois quarts les programmes de l’Union africaine. Et pour cela, les Etats se sont mis d’accord au mois de  juillet 2016 pour instaurer une taxe de 0,2% sur les importations de certains produits. Aux dernières nouvelles, 24 membres l’appliquent, moins de la moitié. D’après ses promoteurs, il s’agit de sécuriser le paiement des contributions des Etats. Ils n’auront plus à trouver des ressources budgétaires puisque le produit de la taxe leur permettra de payer. En cas de surplus, si la taxe rapporte davantage que la contribution, l’Etat le garde pour lui.

Mais il y a encore des réticences. Cela contreviendrait-il aux règles de l’Organisation mondiale du commerce ? Les Etats-Unis mettent la pression sur ce point. Certains Etats européens la mettent aussi, cette fois à propos des accords de partenariat Europe-Afrique en cours de renégociation, les « accords post-Cotonou » dans le jargon. Lors de cette rencontre, les Etats doivent aussi se mettre d’accord sur le nouveau barème des cotisations. Le but ? Que les « gros » payent moins.  Que les « moyens » payent plus. Et les petits aussi, un peu, résume un acteur. Ce n’est pas gagné et le chemin vers l’autonomie financière est encore long.

Source : rfi.fr

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