Litige foncier à Tiassalé »/Le Président de l’ONG « Terre de l’Homme » réagit

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec UPL-CI

(Vendredi 08 février 2019) Le conflit foncier qui oppose la famille Adjoumani aux villages d’Ahua et petit Guiglo suscite de grandes inquiétudes. Au regard des allures parfois sanglantes et tragiques que prend l’affaire. Une Ong de défense des droits de l’Homme s’y est invitée en vue d’aider les villages concernés et l’autorité publique à trouver des solutions idoines. Mais à en croire Lézian Yoro Déassiétchiéi Laurent, le Président de l’Ong « Terre de l’Homme », si cette médiation semble trouver une oreille attentive auprès de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNHDCI) et de  l’administration territoriale représentée par  le Préfet de Tiassalé qui lui a accordé un échange téléphonique, l’affaire n’a pas pour autant été réglée et va de mal en pis. Jusqu’à virer au drame.

« Par alerte dument renseignée et reçue à notre siège courant de l’an deux dix-huit, nous avons effectué quatre(4) missions dans le village d’Ahua Sous-Préfecture de Tiassalé à l’effet de recueillir des informations relatives au conflit signalé. Ahua est un village situé à quelques sept (7) kms non bitumés de N’Douci. A l’analyse objective et subjective des faits (grâce à diverses questions orientées), nous sommes parvenus à la conclusion qu’il y a un péril certain en la demeure. Aussi collant à notre vocation sociale et statutaire, nous avons cru devoir adresser une demande d’audience en date du 26 septembre 2018 à Monsieur le Préfet de la Région dans l’optique de proposer nos bons offices. Demande restée sans suite jusqu’à hier mercredi 26 décembre 2018, date à laquelle tout était sur le point de basculer au drame. Hier donc, des informations reçu, nous signale l’arrivée d’un contingent de forces militaires prêtes à donner l’assaut sur la contrée dénommée « petit- Guiglo » nous obligerons à insister auprès du chef de cabinet pour pouvoir échanger avec  le Préfet. Nous avons ainsi pu signaler à l’autorité le drame qui se dessinait à l’horizon dans son département. Après nous avoir longuement expliqué sa position dans ce dossier dont il dit avoir été dessaisi par le chef du village d’Ahua, il conclura pour dire ne pas savoir la présence de commandos parqués à la brigade de gendarmerie de sa ville », a expliqué le Président de l’ONG « Terre de l’Homme». Nous y reviendrons.

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