Lutte contre l’insalubrité et la pollution de l’environnement/L’heure doit être à la répression maintenant
Par Haidmond Kaunan/ afriquematin.net
Non, on ne devrait pas parler d’émergence et d’Ivoiriens nouveaux maintenant. Et le souci qui devrait notre partage en ce moment, à deux ans seulement de 2020, c’est de se demander « A quand le changement de mentalité des ivoiriens ? » Et ce, du fait que plus on avance vers cette date plus les ivoiriens luttent contre la lutte contre l’insalubrité. On se demande même s’il va falloir fendre des crânes pour y enfouir la culture de l’hygiène et de la salubrité. Il y a six mois le président d’une Ong de lutte contre l’insalubrité lâchait « qu’il faut aller maintenant à la répression » Vraiment elle s’impose.
Des caniveaux sont bouchés de pneus rechapés, de sachets remplis d’ordures ménagères et autres types de saleté. Des véhicules qui ne font pas de vidange qui polluent l’air. Le client du mini-car « gbaka », l’apprenti et le chauffeur qui jettent un sachet d’eau après l’avoir consommé par la fenêtre. On ne peut citer tout ce à quoi on assiste nous qui descendons dans le bas peuple, chaque jour. Lorsqu’ un véhicule marque une escale, un coup de frein quelque part vous êtes accueillis par une odeur nauséabonde, suffocante….En dépit de nombreuses opérations de sensibilisation sur la contre l’insalubrité. On va de mal en pire. Des gens s’en foutent. Comme le dit l’adage « il n’y a pas plus sourd que celui qui refuse d’entendre ».
Le problème, c’est quoi ? C’est qu’Abidjan est surchargée, surpeuplée, ceux qui devraient rester au village, dans les campements de culture, des analphabètes se retrouvent tous dans la capitale économique. Combien d’entre, eux prennent un peu de leur temps pour ouvrir un poste téléviseur ou mettre en marche la radio nationale pour suivre l’actualité et écouter les émissions sur le changement de comportement ? Sauf qu’ils s’arrangent à être au rendez-vous des films brésiliens.
Depuis quelques temps le respect de l’autorité n’existe plus dans notre pays. Chacun a son parent dans un cabinet ministériel ou dans une direction générale ou centrale. On fait même du chantage sur des autorités censées faire régner l’ordre. Puisqu’on a le numéro d’un parent qui se trouve dans un cabinet. Avec ça on prétend qu’on soutient le gouvernement en place qui parle de l’ivoirien nouveau et de l’émergence à l’horizon 2020.Pensons -nous que nous aimons ce régime en qui nous nous reconnaissons, du chef de l’Etat, de qui nous nous disons inconditionnels? Nous nous sommes avec d’accords ce président d’Ong qui veut qu’on passe maintenant à la répression. Sinon beaucoup d’ivoiriens meurent chaque jour de pulmonie, d’intoxication, de pollution. Ces gaz et odeurs réveillent l’asthme en veilleuse.