Top 5 des fêtes traditionnelles en Côte d’Ivoire
La diversité ethnique, culturelle et religieuse de la Côte d’Ivoire constitue un maillon fort de son identité et de son patrimoine national. L’organisation de nombreuses fêtes traditionnelles à travers le pays témoignent de la richesse et de l’encrage des peuples ivoiriens aux us et coutumes légués par les ancêtres. Jovago et votre site d’information vous invite à découvrir la richesse culturelle de la Côte d’ivoire à travers les 5 plus grandes fêtes traditionnelles nationales.
L’Abissa de Grand Bassam
Fête populaire de la ville balnéaire de Grand Bassam, l’Abissa est l’identité culturelle du peuple N’Zima à l’Est d’Abidjan. C’est l’une des fêtes traditionnelles ivoiriennes les plus médiatisées. Célébrée chaque année à la fin du mois d’octobre, l’Abissa rassemble des milliers de spectateurs et touristes. C’est une occasion de retrouvailles entre les fils et filles de la région, composée de sept tribus du clan N’Zima. Au cours de cette fête du « tout est permis », l’accent est mis sur le bilan annuel de la communauté. Réunies autour de leur chef et du tam-tam parleur, les populations profitent de l’occasion pour soumettre leurs doléances et faire leurs critiques aux autorités établies, les barrières sociales et les interdits étant abolis durant cette célébration annuelle.
Le Popo Carnaval de Bonoua
Initié par le peuple Ehivet de la ville de Bonoua, le Popo carnaval ou carnaval des masques est une manifestation culturelle qui est organisée une fois par an dans la ville des ananas à l’Est d’Abidjan. À cette occasion, diverses activités culturelles sont organisées. Notamment, les défilés de carnavaliers, des foires commerciales, le concours miss Popo, le « êbè » concours de beauté pour les jeunes hommes et l’Awoulaba concours de beauté pour les femmes « fortes » d’un certain âge et bien d’autres activités qui couvrent toute la période du carnaval. L’un des objectifs principaux de cette célébration est la promotion des valeurs culturelles et artistiques du peuple Ehivet de Bonoua.
La fête des ignames
Valeur culturelle des peuples de l’Est de la Côte d’Ivoire, la fête des ignames change de dénomination en fonction du peuple qui la célèbre, mais garde les mêmes rituels et sensiblement le même attribu. Chez les Abbeys, le tubercule d’igname est étroitement lié à l’histoire du peuple. Il y a des années, l’igname aurait sauvé ce peuple à une certaine période. D’où la consécration d’une cérémonie particulière dénommée le Miripôh. Il en est de même pour les Abidjis que le tubercule aurait mystérieusement sauvés de la famine. Chez les Baoulés, l’Ananipô est plutôt une occasion pour les plus rattachés à la tradition de célébrer les nouvelles récoltes d’igname. Quoi que cette célébration traduise également un caractère mystique. Pour les Agnis, la fête des ignames est plutôt liée à la sortie annuelle du roi de l’Indénié.
L’initiation au Pôrô
Rituel de longue initiation chez les Sénoufos au nord de la Côte d’Ivoire, le Pôrô conserve officiellement son caractère de célébration mystique avec une initiation de trois cycles qui se déroulent sur sept années pour permettre à l’homme Sénoufo de passer de l’état primitif, l’état animal à l’état d’homme. Selon eux, cet enseignement ne peut qu’être diffusé par le masque Pôrô.
La fête des générations
Célébrée chez les Ebriés, les Adioukrous, les Akiés et les Abourés, la fête de génération marque la sortie et la consécration des différentes générations qui constituent les villages de ces trois peuples du Sud de la Côte d’Ivoire. Elle marque leur arrivée à la maturité. Rituels mystiques par endroit, c’est aussi une occasion de retrouvailles et de réjouissance.