Transport commun/Une autre race de « microbes intouchables » sévit
Par Haidmond Kaunan/ afriquematin.net
Il est inconcevable de réaliser que dans une nation civilisée, un pays de droit comme la Côte d’Ivoire, il est des individus qui règnent en maîtres absolus. Et c’est dans le milieu du transport commun qu’on rencontre ce désordre, cette anarchie, ceux qui défient tous sans être inquiétés. On les appelle ironiquement les « Gnan bolo », ces violents soi-disant syndicalistes. Qui s’étaient signalés hier, encore de la manière la plus triste manière en poignardant un apprenti de mini-car. Conséquences, celui- ci avait trouvé la mort et la voie express Abobo-Adjamé était restée fermée, hier lundi 25 juin. Ainsi pour la somme 200 Fcfa qui ne lui avait pas été versée par la victime. Un acte qui a paralysé toute la circulation dans la grande ville d’Abidjan. L’économie est restée au ralenti à cause de l’humeur des personnes qui ne connaissent pas le prix d’une roue de véhicule. Et la République avait laissé faire. Or il suffisait qu’on ordonne un détachement d’une centaine d’éléments de la gendarmerie et ou de soldats pour faire régner l’ordre. Les observateurs se posent une seule question. Dans quel pays sommes-nous et pourquoi ces gens défient l’autorité de l’Etat sans être inquiétés ?