Sakassou/ Après plus d’une quinzaine de vacance de la royauté, Nanan Kassi Anvo intronisé
Le jeudi 28 mars 2019 dernier, Nanan Kassi Anvo, premier prétendant dans l’ordre de succession de la lignée royale, conformément à la dévolution matrilinéaire, a été intronisé Roi du peuple Baoulé, après plus de 17 ans de vacance de la royauté. Depuis le décès en 2002 de sa Majesté Nanan Anoungblé III, la régence a été assurée par la Reine-Mère Nanan Akoua Boni II, jusqu’à ce jour en attendant que le nouveau roi soit préparé aux fins d’assumer comme il se doit, les charges de sa fonction.
L’intronisation de ce jeudi 28 mars 2019, s’est faite dans le strict respect des us et coutumes qui imposent une retraite du Prince dans le bois sacré où seuls les gardiens de la tradition ont accès. A cet égard les membres des notabilités en charge de l’intronisation des Rois dans la pure tradition Baoulé, étaient tous présents. Le cérémonial s’est également déroulé sous le regard bienveillant de la famille paternelle du nouveau Roi, dépêchée à cet effet par sa Majesté Nanan Amon N’douffou V, Roi de Krindjabo.
Le Prince Nanan Kassi Anvo a été installé sur le trône royal au terme de cette cérémonie, avec la plénitude des attributs liés à sa charge.
Le couronnement du Roi se fera dans les prochains mois, durant des festivités solennelles à l’occasion desquelles les Rois et Chefs traditionnels alliés, ainsi que les autorités investies dans l’ordre républicain et les populations, seront conviés pour marquer le début d’une nouvelle ère.
Le nom de règne du dépositaire du patrimoine Baoulé sera officiellement et publiquement annoncé à cette occasion. Dès ce jour, l’autorité et la gouvernance royale qui est de plein effet auront l’appui et la contribution de la Reine-Mère, et ce, dans la normalité due et la conservation du patrimoine culturel et ancestral Baoulé.
La Cour Royale tient à exprimer d’avance ses remerciements à tous et à chacun pour le respect qui sera accordé aux termes du présent communiqué.
Fait à Sakassou le jeudi 28 mars 2019.
Pour la Cour Royale, Le Collège des Djèffouès