Rentrée scolaire/Est-il possible pour tous?
Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
La rentrée des classes avance à grand pas, avec son cortège de dépenses qui va toujours crescendo pour les parents d’élèves. Sa préparation fait l’objet de nombreuses polémiques. La minorité bourgeoise estime que la rentrée se prépare au cours de l’année et pendant les vacances .Mais la réalité est qu’il faut en avoir beaucoup pour prévoir. Sinon A quoi obéissent les prêts scolaires dans des entreprises de la place ? Il est des gens qui croient que tout est facile pour tous. Sont-ils nés dans l’opulence ? Ont-ils oublié leur passé récent ? Dans un débat sur une chaine de télévision, un représentant ( ?), parlant au nom d’un Etat, faisait croire qu’il est si facile de préparer la rentrée des classes quel que soit le nombre d’enfants et leur niveau. Pour notre part il convient de rappeler que les enfants du nécessiteux et même des indigents ont la même intelligence que ceux de la classe bourgeoise. Et que faute de moyens financiers, des enfants qui ont une lumière naturelle, c’est à dire dotés d’une grande sagesse sans ont été sacrifiés. A preuve en Côte d’Ivoire ces premiers cadres qu’on appelle aujourd’hui « Professeur, Docteur, Maître.. ». ont bénéficié des largesses de l’Etat. Frais d’études et de séjours payés en occident étaient offerts. Sauf qu’à ce moment-là il n’y avait pas assez d’apprenants.
Disons-nous, la vérité. Un travailleur qui est payé au Smig ou qui n’en a pas, peut-il prévoir quelque chose pour la rentrée des enfants? Le producteur de cacao dont le kilogramme est payé à 700 FCFA et qui dépense 1000 FCFA pour un kilogramme, vus l’entretien du champ, sa main-d’œuvre… peut-il prévoir suffisamment de l’argent pour la rentrée. Il n’est donc pas possible pour tous de préparer une rentrée de classe. Tenez- vous bien, la rentrée des classes en Côte d’Ivoire est prévue dans la deuxième semaine du mois de septembre. Mais peut-il concerner les enfants des paysans, du fait du manque de finances des parents, d’où leur vacance sera prolongée d’un mois. Et c’est indiscutable, surtout en zone forestière.