Région du Guemon-Cacaoculture/ La « prétendue enfants esclaves dans les plantations à l’ouest » ne facilite pas l’accès à l’information
Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net, envoyé spécial
Les producteurs de café et de cacao de la grande région de l’ouest montagneux ivoirien, sont devenus très méfiants vis à vis de la presse nationale et internationale. La propagande sur la supposée découverte des enfants esclaves dans les vergers en est à l’origine.
« Nous avons été piégés par des ONG et des journalistes étrangers avec la complicité de certains des nôtres. Leur préoccupation était de savoir si tous les enfants des producteurs et ceux des saisonniers (main d’œuvre) avaient tous accès à l’éducation par l’école. Nous avions démontré que les enfants de ceux qui produisent la mamelle de l’économie ivoirienne n’ont pas accès l’école, et pire, pas de centres de santé. Malheureusement ces journalistes ont exploité nos informations à dessein ils l’ont exploité autrement et les ont illustrées avec des images dont on ignore l’origine », nous confient à l’unisson les producteurs de café et de cacao – rencontrés dans la région du Guemon. C’est le lieu de rappeler que ce genres d’informations qui se muent en généralité n’est faite pour aider le producteur qui a besoin le message réel des conditions dans lesquelles ils vivent soient la priorité des media
Il est vrai que des choses peu recommandables peuvent se produire dans le pays profond, mais « la porosité des frontières et la prospérité de ces deux grands pays producteurs peuvent être à l’origine de ces cas isolés à qui on ne doit pas donner une dimension mondiale », comme l’expliquaient Joseph Aido et Brahima Yves Koné, Directeurs de Cocoabord Ghanéen et du conseil du café et du cacao,