Reforme de la C.E.I : ‘’l’opposition ‘’ actuelle doit revoir sa copie.

Par Christ Zorro, Afriquematin.net

La réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI) chargée d’organisée la présidentielle de 2015, a été adoptée à l’assemblée nationale, le mercredi 28 mai 2014, par 207 députés sur les 253 que comptaient l’hémicycle. Cette réforme, faut-il encore le rappeler, a été adoptée majoritairement par les députés de la coalition RHDP. Si celle-ci a été votée à la majorité des 4/5 des élus du peuple, cela suppose tout au moins que ce texte   était à même de garantir la crédibilité de tout scrutin. D’où vient-il que celui-ci soit aujourd’hui décriée par ceux-même qui l’on adoptée hier ? L’ex député de la commune de Port Bouêt, Kouadio Konan Bertin, avait en son temps décrié les conflits que ce texte pourrait susciter dans le futur : « C’est tout simplement dommage que nous ne sachions pas tirer les leçons de l’histoire ». Il ne croyait pas si bien dire. La grogne actuelle autour des textes qui régissent le fonctionnement de la C.E.I confirme le caractère prémonitoire des propos de l’ex- parlementaire : « Je crains qu’on ne s’engage dans des sentiers qui vont nous conduire encore dans l’abime » soulignait-il en 2014, après l’adoption de cette réforme. Mais ce qui attire le plus l’attention des ivoiriens est la volte-face actuel de ceux qui ont contribué à la mouture actuelle des règles régissant cette commission et qui vocifèrent ces derniers jours (c’est le lieu de le dire). Ceux mêmes qui, la main sur le cœur, avait trouvé en ce texte la panacée qui résoudrait tous les conflits liés au scrutin présidentiel, peuvent-ils   être crédible ?  La question reste posée lorsque l’on s’en tient au sujet de fond qui a mis en miette l’ex coalition au pouvoir : le refus supposé du Rassemblement des républicains (RDR) de faire la passe au Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). C’est donc pour cette raison que certains alliés d’hier sont-ils devenus amnésiques au point de renier leur engagement ? Il faut vraisemblablement du temps, beaucoup de temps même, aux politiques pour comprendre le sens du sacerdoce auquel ils ont été appelés. Pour l’heure, l’évidence, c’est loin d’être l’intérêt du peuple.

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