Musique/ Vitale assure avec bonheur « l’héritage » du Couper- décaler
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Vitale et Claire Bailly, deux noms, deux têtes d’affiche, deux locomotives, qui tiraient et donnaient au « Couper Décaler », sa force, son attrait, son charme, son élégance, sa séduction, son espoir.
La jeunesse urbaine au départ et toute la population ivoirienne, plus tard, avaient trouvé en ces deux artistes leur voie musicale, après que les générations des années 1970 et 1990 leur aient plus ou moins cédé le flambeau. Elles faisaient de ce genre musical enfanté par « une crise militaro-politique » la première en Côte d’Ivoire, que des aventuriers ont imposé à la Côte d’Ivoire.
Et des deux femmes qui menaient avec bonheur ce genre musical, Claire Bailly, va dire ses adieux pour se retrouver dans un autre registre en choisissant de suivre Jésus-Christ et de chanter pour l’Eternel. Se réjouissant de s’être séparée de ce « monde » où tout est à la solde du diable. Avec la musique qui célèbre Dieu, elle se sent libre et mieux, chantant sous la conduite éclairée du Saint-Esprit.
Depuis quelques années, elle évolue tranquillement dans son nouveau monde spirituel et espace musical, laissant seule, Vitale qui conduit le navire « Couper Décaler » sans tambour ni trompette, au grand bonheur des amoureux de ce genre musical urbain.
Aussi, le souhait de Vitale est de propulser ce genre musical sur le plan international, qui est un pari qu’elle nourrit, « malgré les critiques les plus acerbes, les méchancetés, je ne me décourage point. Je suis la volonté de Dieu que j’invoque chaque jour. » Conduire le « Couper Décaler » n’est pas une sinécure ! ».
Pour y arriver, elle travaille avec acharnement et obstination-et ses danseurs, occasion pour eux de corriger certains impairs, en vue de s’améliorer pour d’autres exploits.