Justice-«Biens mal acquis»/La justice alourdit la peine de Teodorin Obiang
Âgé d’une cinquantaine d’années l’ancien ministre promu vice-président, Teodorin Obiang, ne s’est pas présenté lors de son procès en appel, pas plus qu’au premier procès il y a trois ans. Ses avocats n’ont eu de cesse de contester la légitimité de la justice française.
La justice a alourdi en appel la condamnation prononcée en première instance. Le 27 octobre 2017, à l’issue du premier procès dit des « biens mal acquis » devant la justice française, le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé la même peine d’emprisonnement mais avait assorti du sursis l’amende de trente (30) millions d’euros.
Les magistrats ont également confirmé la confiscation de l’ensemble des biens saisis, dont un somptueux hôtel particulier avenue Foch à Paris, qui reste toutefois suspendue à une décision de la Cour internationale de justice (CIJ).
Dans l’attente de l’issue de cette procédure, l’hôtel particulier ne peut être saisi. Une série d’audiences opposant Malabo à Paris est prévue à la Haye, siège de la CIJ, la semaine prochaine, du 17 au 21 février 2020.
Faut-il rappeler que Teodorin Obiang, a été déclaré coupable de blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de détournement de fonds publics, blanchiment d’abus de confiance. Contrairement au premier procès, il a toutefois été relaxé du délit de blanchiment de corruption.
Source : rfi.fr