Investiture de Macron/Voici l’incident qui s’est produit lors de la cérémonie
Réélu président de la République le 24 avril dernier, Emmanuel Macron a été réinvesti pour un second mandat, le samedi 07 dernier. Face à une assemblée nettement plus nombreuse qu’il y a cinq ans, composée d’environ 450 invités, le chef de l’Etat a tenu un court discours d’une dizaine de minutes avant de procéder à une revue des troupes militaires.
Plusieurs éléments de son allocution sont désormais des éléments de langage bien connus, déjà employés lors de sa première campagne présidentielle, tout au long du quinquennat puis lors de la dernière course à l’Elysée. Lors de cette cérémonie, toute la Macronie était présente dans la salle des fêtes de l’Elysée autour d’Emmanuel Macron. Mais tout le monde ne retient pas que le discours du président réélu…
Tout à coup, un sentiment d’incompréhension, voire une légère frayeur, parcourt la salle des fêtes de l’Elysée. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, droit comme un « i » face à Emmanuel Macron, entame tout juste son discours… « Monsieur le président de la République, le dimanche 24 avril 2022, au second tour de l’élection présidentielle, vous avez recueilli dix-huit millions… ». Et du coup silence. L’ancien Premier ministre roule ses yeux vers le haut, signe qu’il cherche ses mots. Ou plutôt, ses chiffres.
Il n’est pas le seul à s’être inquiété et beaucoup ont cru à un malaise, le président de la République le premier, qui s’est vu l’espace de quelques instants devoir aller soutenir celui qui proclame officiellement sa réélection. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire lorsqu’il le voit reprendre et lutter pour trouver le nombre exact d’électeurs qui ont voté pour lui au second tour. Heureusement, ce furent cinq secondes d’hésitations et non de chancellement.
Fabius peut poursuivre son homélie apprise par coeur – sans doute l’erreur originelle… – et qu’il avait, quelques heures avant le grand moment, fait passer aux équipes d’Emmanuel Macron, par courtoisie. Le moment restera gravé dans les mémoires. Il se dit même que lorsque les Sages se sont réunis en audience, personne n’a osé ne serait-ce qu’évoquer la cérémonie, de peur de faire revivre à leur patron un mauvais souvenir…
Certains se distinguent par leur puissance tribunitienne, d’autres par leur maîtrise des dossiers. Dans le carré VIP des membres du gouvernement, quelques-uns sont devenus maîtres dans l’art de se placer. Le petit jeu a commencé bien avant l’arrivée d’Emmanuel Macron : seuls François Hollande et Nicolas Sarkozy avaient un petit repère au sol indiquant leur place réservée, pour le reste, c’est la foire d’empoigne.
Source : cnews.fr et 20minutes.fr