Esthétique /Une femme perd ses membres en voulant augmenter le volume de son postérieur
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Ancienne coiffeuse de son état et âgée de plus d’une quarantaine d’années, Apryl Michelle Brown, est native de la ville de Los Angeles. Désirant avoir un postérieur « plus rebondi », elle s’est fait injecter de mastic dans les fesses, malheureusement cette pratique ne lui a pas porté le résultat qu’elle escomptait du fait qu’elle a failli perdre la vie. En lieu et place donc de cette mort, elle a été amputée des jambes et des bras ». Ensemble, vivons cette triste réalité.
En 2004, Apryl reçoit deux femmes pour des soins, dans son salon, en vue de se faire belles. L’une d’elle organise chez elle, des « pumping parties », des fêtes, où les participantes se font gonfler les fesses, par des injections de silicone. Complexée par son fessier « en forme de pancake », Apryl saisit l’ultime opportunité et décide de participer à ces séances.
« J’ai pris la décision d’aller chez elle, et de me faire injecter du silicone », dit-elle. Une erreur qu’elle venait de prendre comme décision, « je n’ai pas compris que c’était dangereux. Je pensais que ces injections étaient inoffensives, et qu’elles me donneraient un derrière parfait. Mais en réalité, la silicone n’était pas appropriée à une utilisation sur les humains », raconte-t-elle dans le quotidien britannique « The Sun ».
Au fil du temps, Apryl constatait que la douleur devenait est insoutenable, après les séances d’injections qu’elle recevait de cette dame qui n’avait aucune formation dans le domaine médical. « J’avais tellement mal que mourir aurait été un soulagement », fait-elle savoir.
En effet, le corps d’Apryl connut une forte réaction allergique qui la paniquait sérieusement du fait que la zone où elle a subi les injections s’est durcie, et sa peau s’est noircie. « Je savais que quelque chose n’allait pas, mais j’avais trop honte pour aller voir un médecin. J’ai ensuite ressentie des brûlures si intenses, que j’ai dû dire à mon médecin ce que j’avais fait. J’avais tellement honte », se confesse-t-elle.
Les médecins décidèrent alors de la plonger dans un coma artificiel pendant deux mois pour réaliser vingt-sept (27) points d’opérations, en commençant par amputer ses fesses, et greffant de vastes pans de peau. « Ils m’ont sauvée, mais la gangrène s’était installée dans mes mains, et mes pieds. Ils m’ont réveillée peu avant de m’amputer des quatre membres. J’ai connu des moments très difficiles. J’ai beaucoup pleuré. J’étais accablée par la honte et la culpabilité… Tout ça, parce que je voulais un derrière plus gros », explique-t-elle.
Six mois plus tard, Apryl a commencé à trottiner vers la fin de l’année 2011 à l’aide de prothèses. « Je pense que j’ai survécu pour partager mon histoire. Je veux prévenir les gens des dangers des opérations esthétiques au noir. Nous sommes nés parfaits. Nous devons apprendre à nous aimer et nous accepter tels que nous sommes », insiste-t-elle.