Crise post-électorale à grand-Bassam : scènes de bagarre et d’affrontement

Par Kouassi Kouakou Alexis – Correspondant

L’élection municipale qui s’est déroulée le 13 octobre 2018, et reprise le 16 décembre pour des irrégularités constatées par le conseil constitutionnel atteint son paroxysme en termes de tension ce vendredi 21 décembre 2018.

Tôt ce matin à 9h, les partisans du candidat malheureux Ezaley phillipe vetus en rouges ont organisé une marche de protestation en direction de la préfecture afin de manifester leur mécontentement. Elle vise à dénoncer les irrégularités ayant occasionnées l’annulation du scrutin au Collège Moderne, à Bassam1 et 2 et au centre FDFP. L’une des manifestantes interrogée par le reporter affirme: « s’ils veulent la mairie, qu’ils construisent leur mairie ailleurs, mais nous notre mairie là, ils n’y accéderont pas». Il faut noter que la Mairie de Grand-Bassam se trouve dans le fief du candidat Ezaley.

Selon d’autres manifestants interrogés sur place, ils comptent protester indéfiniment jusqu’à ce que la vérité des urnes triomphe scande: « ils ( RHDP) ont arraché notre victoire.  Pendant le meeting à la place de l’Abissa, il y a un qui affirmé que s’il n’installe pas Moulot, il démissionne du gouvernement. »

A l’opposé du quartier France, en occurrence au centre culturelle, les partisans du candidat proclamé vainqueur par la CEI sont en mode d’attaque. Prêt à en découdre avec les partisans d’Ezalzey.

Des check-points sont mises en place, dans l’optique d’empêcher hypothétiquement les partisans du maire sortant de sortir du quartier France pour protester. Pour eux, le verdict des urnes a été dit, toutes manifestations dans « le sens contraire est  inacceptable » scande quelques personnes en colères.

LIRE AUSSI :   Elimination totale de la lèpre/ une feuille de route consensuelle élaborée en Côte d’Ivoire