Concours d’entrée au Cafop/Mariétou Koné ne veut plus d’enseignants médiocres

Le concours d’entrée dans les Cafop session 2021 ont déjà eu lieu, malheureusement les résultats escomptés n’ont pas atteints l’assentiment de la nouvelle première responsable du système éducatif ivoirien. A cet effet, Mariétou Koné, vient-elle de donner une opportunité aux « recalés » de disposer d’une chance en organisant une deuxième session dans l’espoir  que ces derniers sauront corriger leur insuffisance et revenir à un meilleur niveau  de leur intelligence, car pour elle, la médiocrité ne doit plus prospérer. Ci-dessous sa déclaration.

« J’informe la communauté éducative et les populations qu’une deuxième session (concours du Cafop, Ndlr) sera organisée pour recruter 2000 personnes parmi les 52 000 candidats qui n’ont pas été retenus.

Il y a eu un nombre important de candidats qui ont composé, mais le succès n’a pas été au bout pour la plus grande majorité. Il y a deux explications possibles. Soit ceux qui ont échoué n’avaient pas, pour la plupart, le niveau requis, soit ils ont compté sur de potentiels parrains pour ne pas faire les efforts nécessaires afin de réussir.

Nous voulons une école de mérite.

Cela commence par le recrutement des enseignants à partir de leurs performances à l’examen d’entrée dans les Cafop. Seuls les meilleurs seront retenus. La qualité de l’enseignement dépend de celle de l’enseignant. Il n’est pas le seul acteur de l’écosystème, mais il est celui qui influence directement l’élève.

 Il faut que cela soit un acquis pour tous.

Nous ne pouvons pas garantir un développement à notre pays, si nous sacrifions l’avenir de nos enfants, si nous banalisons leur éducation. Nous l’avons dit à maintes reprises, il faut permettre aux méritants d’être à la place qui leur sied.

LIRE AUSSI :   Procès du putsch du CND/L’ancien DG de la Police nationale apporte son témoignage

 C’est aussi cela la justice sociale. Nous ferons tout de notre mieux, pour préserver les acquis dans ce sens et veiller à l’assainissement de l’environnement de tous nos concours et examens. Place donc au travail, à la transparence et au mérite ».