Bienfaisance/L’association « An Bikô » ouvre ses bras à plus d’une dizaine de jeunes
Par Justin Kassy/afriquematin.net
Les drames de réfugiés arrivant sur les territoires européens par bateau, ainsi que les incidents qui se répètent depuis plus d’une vingtaine d’années par des migrants d’Afrique noire, ont marqué l’image du Maroc comme terre d’émigration.
Considéré comme canal ou voix de transit vers l’Europe, le Maroc semblait être, jusqu’ici, un lieu peu attractif pour de longs séjours, voire comme pays d’immigration. De cette image peu reluisante qu’on lui colle le Maroc a décidé de fermer les portes aux candidats à l’immigration.
Plus d’une dizaine de ces candidats à ce nomadisme viennent de vivre l’amère expérience en se rendant clandestinement au royaume du Roi Mohammed VI du Maroc. La chance ne leur ayant pas souri, ils ont été rapatriés récemment manu-militari sur la terre de leurs ancêtres.
Consciente et soucieuse de son rôle social qu’elle joue en faveur des populations, l’Association « An Bikô » dirigée par Fatou Batouly Niane, vient de leur ouvrir une lucarne en vue de leur permettre d’oublier le calvaire enduré dans la capitale du royaume chérifien.
A travers donc de cette entité, ces jeunes ont une opportunité de suivre une formation aux techniques de production de produits agroalimentaires et se faire une place au soleil.
A noter que cette expérience a débuté le mardi 17 mai 2022 dernier à Kassela, avec le champ pilote de Baye Diarra où il lui a été fait le don d’un forage.
Retenons également qu’un comité de suivi et de gestion dirigé par Kady Sylla a été mis en place le samedi 14 mai 2022 dernier, à Lafiabougou en vue de les accompagner dans l’évolution de ce projet.