Algérie/Le peuple détient toujours le dernier mot
Plus d’un mois durant que la rue crie haut et fort les mêmes slogans. Changement et renouvellement de la classe dirigeante, la principale revendication, sont les mots d’ordre de la mobilisation populaire. La colère et le ras-le-bol s’expriment tous les jours. Dans le viseur de la population, trois responsables, des fidèles d’Abdelaziz Bouteflika baptisés les « 3B ». Bensalah, Bedoui et Belaiz sont respectivement président du Conseil de la Nation, Premier ministre et président du Conseil constitutionnel.
En plus des grandes manifestations du vendredi, de petits rassemblements citoyens ont lieu. Ce mardi 9 avril 2019, le Parlement algérien doit – nommer un président par intérim. Après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, c’est Abdelkader Bensalah, le président du Sénat algérien, qui doit prendre les rênes du pays. Ce qui n’est pas du gout de la grande marée humaine qui refuse catégoriquement cette option.
Source : rfi.fr avec afriquematin.net