Agnéby-Tiassa et la Mé / Vaste offensive des autorités contre les cliniques privées clandestines

Par Tizié TO Bi – Correspondant régional     

Pour la réussite de la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU), le ministère de la santé et de l’hygiène publique, entend s’assurer que les structures sanitaires privées répondent aux normes. Tel est l’objectif visé à travers le lancement officiel du contrôle de ces établissements de santé, qui s’est tenu le mercredi 22 mai dernier, à Cechi, sous-préfecture située à 60km d’Agboville, en présence du préfet de région, préfet du département d’Agboville, André Ékponon Assomou.Agnéby-Tiassa et la Mé

Dr. Coulibaly Soltié, directrice régionale de la santé et de l’hygiène publique de l’Agnéby-Tiassa/Mé, est revenue d’entrée, sur les normes édictées par son ministère. Il s’agit entre autres : de l’environnement, du plateau technique, des documents administratifs, du personnel et de la technicité au sein de la structure. « Parlant toujours de normes, cela dépend aussi du type d’établissement. Pour ce qui est d’une clinique, il faut qu’elle soit tenue par un médecin. Et pour une infirmerie, il faut un infirmier diplômé d’État (IDE) à la tête », a-t-elle ajouté. Avant de dresser le bilan à la fin de la première journée de contrôle.

« Le contact pour la première journée de visite est alarmant. Sur l’ensemble des 5 structures sanitaires visitées, aucune n’a l’agrément du ministère de la santé. Les locaux sont inappropriés, le personnel n’est pas qualifié pour y exercer, les actes médicaux qui sont délivrés ne sont pas aux normes », a déploré la directrice régionale de la santé. C’est pourquoi, elle a insisté que, « la fermeture de ces infirmeries s’impose pour préserver la santé et la sécurité des populations ». Non sans, appeler les prometteurs de ces structures à se conformer à la réglementation en vigueur.

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« Nous allons sillonner tout le département pour traquer tous ces établissements sanitaires clandestins. Toutefois, celles qui répondent aux normes, resteront ouvertes pour que les populations les fréquentent », promet Dr. Coulibaly. Avant d’appeler les populations à la vigilance.

« Nous tenons à attirer l’attention des populations à être un peu plus vigilantes. Il y a des structures sanitaires publiques qui sont à proximité et qui sont gérées par du personnel qualifié. Parce que, fréquenter les cliniques qui sont dans l’informel, dans l’anarchie, c’est mettre sa vie en danger », a-t-elle conclu.