Affaire « I biè kissè »: Adou Richard, si tu n’es pas un procureur aux ordres, voici un cas de flagrant délit d’injures publiques et d’incitation à la haine
Voici des propos tenus par une députée de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Madame Mariam Traoré députée de Tingrela. Je présente ces propos au procureur Adou Richard qui ces derniers temps, s’est spécialisé dans la chasse aux députés:
« Sita Coulibaly du Pdci , ton con
Ton gros c** pourri qui sent la
Je mets mon doigt dans ton gros c** pourri qui sent
Toi tu vas parler de Kandia ? Bordelle que tu sois
Kandia vient de Guinée et toi tes origines, c’est Mali. Tchrrrr
C’est moi qui dit ça, ton gros c** pourri
Comme au Rdr on ne se prostitue pas, donc tu es partie au Pdci
Toutes les femmes du Pdci qui critiquent Kandia, vos merc**. Oui vous tous vos merc** pourri
Vous ne pouvez même pas vous comparer à nous autres c’est à Kandia vous voulez vous comparer.
Les femmes du Pdci vos gros c** pourris qui sentent
C’est moi qui dit ça vous tous vos merc**. Voilà, et je vous attends ».
Monsieur Adou Richard, qu’est-ce que vous en pensez, vous qui avez mis en prison pour 1 an ferme, un député pour un fake news, dans un média informel (tweeter), alors que de nombreux médias officiels en font chaque jour?
Ne sommes-nous pas ici en présence d’injures publiques, ces mêmes injures qui ont valu, il y a deux semaines, la prison à la célèbre Corine Hazoumé?
Monsieur Adou Richard, qu’attendez-vous pour réagir et mettre aux arrêts cette dame, comme vous avez l’habitude de le faire. Oui, cette dame dont l’attitude nauséeuse est plus qu’un flagrant délit. Ou alors vous êtes un procureur aux ordres qui n’agit que contre ceux qui ne sont pas au pouvoir?
Monsieur le procureur, si vous ne le faites pas, vous donnez une fois de plus raison à ceux qui pensent que notre justice ressemble à la tête de grenouille qui ne bouge que dans un sens. De cette façon, vous persistez à mettre à mal l’image de ce corps noble, devenu, de plus en plus, la risée populaire. Aujourd’hui, le juge a honte de proclamer sa « tigritude », parce que la justice a perdu ses lauriers.
Alors, méditons, un temps soit peu, sur un pays dont personne n’a confiance en ses juges. Permettez-nous de penser le contraire.
Léon SAKI – DP