Accident à la Riviera Faya / un laveur auto fonce sur une vendeuse d’Attiéké avec la voiture d’un client : deux blessés graves
Par Jean Levry – Afriquematin
Dans la soirée de ce lundi 25 février 2019, un accident s’est produit dans le quartier Lauriers 9 de la Riviera Faya (commune de Cocody, nord d’Abidjan). Cet accident a fait deux blessés graves dont le conducteur, un laveur de voitures et une vendeuse d’attieké.
Les faits se sont produits aux alentours de 18h30. Le laveur de véhicules dont l’identité n’a pu être établie, faute de pièces administratives en sa possession, après avoir accompli son travail, celui de redonner une fière allure au véhicule de son fidèle client, décide de tester la puissance de « la caisse ». A l’insu du client qui attend son véhicule pour rentrer chez lui après une journée harassante de travail, le laveur, qui n’a aucun permis de conduire, s’empare de la voiture de marque Kia et démarre en trombe, tel un champion de rallye.
Il se lance sur la grande voie dans le sens Abbata –route de Bingerville en maintenant l’accélération enfoncé sous le poids de son pied. Selon les témoins, quand le véhicule atteint sa vitesse de croisière, le conducteur d’un soir qui a perdu le contrôle du volant manque de percuter un véhicule devant lui. Par un coup de volant doublé d’un coup d’accélérateur, il quitte la grande voie et emprunte une ruelle. Il a de plus en plus du mal à maîtriser le véhicule lancé à vive allure qui va terminer sa course folle dans la table de la commerçante. Il la percute violemment et la projette trois mètres devant et le véhicule est stoppé par le mur jouxtant la table de la vendeuse. Le hangar s’abaisse sur la voiture et le conducteur reste inerte dans le véhicule.
Des personnes accourent pour porter secours aux victimes et réussissent à extraire du véhicule le laveur auto, visiblement sonné par la violence du choc. Les sapeurs-pompiers arrivés vers 19 heures transportent les deux blessés à l’hôpital. Quant au propriétaire du véhicule, arrivé sur les lieux de l’accident, il n’a que ses yeux pour constater les dégâts. Il y a plus de peur que de mal, pourront-on dire aux regards des circonstances de l’accident.