Aboisso/Une citoyenne sollicite le soutien du maire Jérémie N’gouan
Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Une boutique attrayante, avec une ambiance soignée, des produits bien présentés et un service client à revenir et à recommander, tel est le but que Florence Kablan Ahoussi Bla veut atteindre pour consolider ses vieux jours.
Rencontrée ce samedi 04 janvier 2025 à Yopougon Toits-rouges, cette vendeuse ambulante qui présentait un visage atteint par un état de fatigue qui s’apparente à celui d’une lionne qui a longtemps cherché en vain sa proie toute une journée, mais qui, malheureusement s’est soldé par une désillusion.
Originaire du département d’Aboisso, précisément de Krindjabo, et mère de deux enfants, la fille de Anoh Kablan, Florence Kablan Ahoussi Bla vit à Ebimpé, elle s’est lancée dans la vente informelle et ambulante par la force des choses. « Vue les difficultés économiques et familiales j’ai dû arrêter les études en classe de 4ème suite au décès de mon père en 1999, pour me lancer dans la vente ambulante. Malgré qu’elle offre une certaine autonomie, mais démarrer un commerce traditionnel comme celui que je pratique nécessite souvent un investissement, malheureusement, ce n’est pas le cas chez moi », évoque l’ainée d’une fratrie dont la mère Bosso Amlan Odette, totalise neuf (9) maternités.
Les grandes zones très fréquentées offrent des opportunités pour ces types de commerces ambulants où il y a une circulation constante de personnes et de potentiels clients qui offre également un facteur incitatif à Mlle Kablan à se lancer dans ce type de vente. « Malheureusement nous sommes confrontés à certaines contraintes, vu que nous sommes traqués.», constate-t-elle.
Florence Kablan Ahoussi Bla a décidé de ne pas baisser les bras, parce que c’est le seul moyen qui lui permet de s’occuper de ses deux enfants et de les scolariser. « Je vous fais remarquer que j’ai eu des expériences diverses avec les responsables de mes deux naissances qui malheureusement n’ont pas été responsables de leurs actes, et depuis lors, j’ai décidé de me battre toute seule pour subvenir aux besoins de mes enfants », révèle-t-elle avec beaucoup d’amertume.
Pour mieux rentabiliser son petit commerce, elle sollicite des motivations auprès de certaines autorités ou de bonnes volontés pour renforcer ses activités en vue de les améliorer. « La vente ambulante est précaire et je voudrais à travers votre journal, solliciter le soutien du maire Jérémie N’gouan, qui lui-même est fils de Krinjabo afin qu’il puisse me soutenir. J’ai besoin d’aide et j’ai l’intention de m’installer chez moi à Krinjabo ou à Aboisso…», lance-t-elle comme vœux.