Lutte  contre l’orpaillage clandestin/801 sites d’orpaillage illégal détruits, 630 personnes interpellées

Toutes les régions du pays sont infectées par l’orpaillage clandestin. Au cours d’une conférence, le lieutenant-colonel Guéi Mouho a fait un état des lieux de la situation actuelle.

« Notre unité a mené des opérations dans les 31 régions du pays notamment l’Agneby-tiassa, le Bafing, le Béré, la Bagoué, le Cavally, le Folon, le Gbèke, le Gboklé, le gôh, le Bélier, le Gontougo, les Grands ponts, le Guemon, le Hambol, le haut Sassandra, l’iffou, l’indenier djuablin, etc » a fait savoir le commandant de l’unité de lutte contre l’orpaillage illégal, le groupement spécial de lutte, contre l’orpaillage illégal (GS-LOI), le lieutenant-colonel Guéi Mouho.

C’était au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 27 mai dernier au camp de gendarmerie Agban. Comme le fait savoir le Lieutenant- colonel, l’orpaillage illégal ou clandestin touche toutes les régions de côte d’ivoire avec son corollaire de désastres naturels, mêlés à l’insécurité qu’il entraine dans les localités touchées. Cette unité née suite au conseil de sécurité du 1 juin 202, compte 560b éléments dont 460 gendarmes et 100 agents des eaux et forêts.

Cette unité tente de lutter contre l’orpaillage clandestin qui gangrène toutes les régions de côte d’ivoire. Sa création tardive fait face à une conséquence notoire du laisser aller observé dans les localités où sont implantés ces exploitants miniers clandestin. L’implication ou les complicités ne font l’ombre d’aucun doute quant à leur implication. En moins d’un an d’existence le groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal (GS-LOI) a effectué des descentes dans 223 localités de la côte d’ivoire, qui ont permis déguerpir 801 sites d’orpaillage illégal et d’interpeller 630 personnes, durant la période allant du 14 juillet 2021 au 27 mai 2022. Cela témoigne de l’ampleur du phénomène.

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Plus de 48000 abris de fortune ont été détruits, 479 broyeuses, 395 concasseurs, 320 motopompes, 116 dragues, 62 tricycles et 77 motos saisis. 3,469 kg d’or, 288 groupes électrogènes, 207 cordeaux détonants, 75 bouchons allumeurs, 672 bâtons de dynamites, 31 fusils de calibre 12, 03 bulldozers, 295 motos, 528 motopompes, 04 porte-char et 192 pelleteuses et des numéraires résultants à 145.491.950 francs cfa ont été saisis.

Malgré la loi n 2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier, les exploitations minières illégales pullulent dans la quasi-totalité des régions de côte d’ivoire. Le 26 décembre 2018, l’ancien titulaire du ministre des mines Jean Claude Kouassi mettait sur pied la brigade de répression des infractions au code minier, en vue de lutter efficacement contre l’orpaillage clandestin qui constitue une menace sérieuse pour le secteur minier. « Eradiquer l’orpaillage clandestin est aujourd’hui un impératif catégorique pour l’Etat de côte d’ivoire ! Un tel fléau ne peut plus et ne doit prospérer ! » Avait-il martelé.

En septembre 2018 à Hiré dans le département de Divo, il avait exhorté les populations à ne pas céder leurs terres fertiles à ses orpailleurs illégaux qui détruisent les terres. La vraie question qui revient, c’est comment ces orpailleurs clandestins s’installent-ils dans les localités sans aucune autorisation au vu et au su de tous.

Source : nouveau réveil

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