Développement/Victor Kouassi Taukla, le porte flambeau des espérances de la Marahoué

Par Yann Dominique N’guessan/afriquamatin.net

Ex-conseiller politique du Président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), ancien secrétaire général honoraire de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports (Confejes) de 1996 à 2005, Victor Taukla Kouassi, présente l’image du  prototype de personnalité respectée de la grande région de la Marahoué.

 Homme  discret, Victor KouassiTaukla a eu l’insigne honneur de prendre la parole lors de la visite d’Etat qu’a effectué récemment le président Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué. Le désignant à cet effet, comme porte-parole des cadres pour délivrer le message de la population, en cet instant solennel,  il s’est dit senti distinguer. « Mes frères et sœurs ont estimé que  j’avais la capacité nécessaire de m’adresser au chef de l’état et de plaider la cause de notre région, j’en ai été très fier », s’est-il réjoui.

Conseiller politique de feu le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Charles Koffi Diby, Victor Kouassi Taukla assure que les rapports entre lui, les cadres et élus de la région ne souffrent d’aucune ambiguïté. L’ex-vice-coordinateur du Pdci-Rda s’inscrit dans une dynamique, avec son parcours considérable du fait d’avoir longtemps côtoyé des monuments, « j’ai eu à faire mes preuves depuis plusieurs années auprès de hautes personnalités, tant de ce pays qu’à l’extérieur de la Côte d’Ivoire», se souvient ce fonctionnaire international.

« Mon souci est que nous puissions nous tendre la main, nous parler, nous rencontrer sur des plateaux de débats pour que le pays puisse avancer, tout en créant les conditions au niveau éducatif. Il faut privilégier les rencontres d’échanges, d’expérience et le pays avancera dans la discipline ».

En sa qualité de directeur de la jeunesse d’alors, sa modeste contribution a permis  l’épanouissement –  de jeunes cadres, d’où cette reconnaissance de ses parents à son endroit. « Je pense que c’est une récompense pour tout ce que j’ai pu faire pour ma région. Et je les en remercie, car en nous, résident la fraternité et la cohésion sociale  vraies qui ont été l’œuvre de nos ainés comme Charles Koffi Diby », commente-t-il.

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Le phénomène du changement d’allégeance est assez répandu dans l’espace politique en Côte d’Ivoire, un fait qui ne  semble pas nouveau sous les tropiques et les raisons sont multiples, oscillant entre un changement d’idéologie, de principes et de projet de société dans lesquels l’on se reconnait.

Evoquant les raisons de son départ de son ancienne formation politique, le Pdci-Rda, cet  ex-militant, ex-membre du bureau politique du Pdci-Rda et actuel militant du RHDP ne regrette pas son choix. Pour lui, faire de la politique, c’est apporter un plus à sa communauté, à ses parents, à sa région. Et ce sont ces  préoccupations qui l’ont amené  à marquer une pause pour faire un bilan. De ce bilan, il est ressorti que le Rhdp, conduit par Alassane Ouattara a des atouts dont  bénéficie aujourd’hui sa région. Il en veut pour preuve la réalisation de certaines infrastructures économiques, notamment la construction du nouveau pont sur le fleuve dont la région porte le nom, l’électrification de nombreux villages, la construction de châteaux d’eau, « tout en sachant que nous sommes du Pdci-Rda parce que nous devons bénéficier des fruits de la croissance. Et tout cela m’a amené à dire que nous devons accompagner le président dans cet effort de développement pour réussir sa mission de construction de la nation ».

Sans pour autant jeter l’opprobre sur  le Pdci-Rda, il reconnait que ce parti a joué sa partition dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire moderne. « Ce parti a mis les fondamentaux en place, a créé les conditions du développement. Je ne porterai jamais un jugement de valeur sur le Pdci-Rda et sur son président Henri Konan Bédié, qui est mon père et je n’ai jamais tenu des propos désobligeants envers mes camarades de ce parti depuis mon départ et je ne ferai jamais », fait-il savoir.

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La  politique est le canal par lequel  tous les habitants d’un pays se rassemblent. Offrir la paix et le développement  est, selon Victor Kouassi Taukla, le leitmotiv de sa mission. Il adresse cette offre   à tous ceux qui, hommes et femmes, aspirent à la paix au milieu des drames et des violences. Pour  cela, il est convaincu que la Côte d’Ivoire avance dans le sens de l’apaisement. Lui qui a sillonné plusieurs pays en sa qualité de Secrétaire général de la Confeges, « je sais l’appréciation que les gens ont de ce payà l’extérieur», témoigne-t-il.

Ce haut cadre fait du développement harmonieux sa priorité, d’où la conjugaison d’efforts  en vue d’atteindre ces  objectifs. Ce qui  permettra, selon lui, de créer cette cohésion-pour soutenir cette avancée. En tant que modeste cadre de ce pays, il apprécie les  infrastructures  économiques   qui se réalisent aujourd’hui. « Il est évident que rien n’est parfait, et on  met beaucoup plus de temps à résoudre les conflits entre les hommes que de faire des réalisations », accuse-t-il.

La question des prisonniers politiques n’échappe pas  au porte-parole des cadres de la Marahoué et le président Alassane Ouattara s’attèle à jouer sa partition, « la preuve, tous les prisonniers politiques  sont presque-rentrés, certains ont repris leurs activités et fonctions, ce sont des gestes d’apaisement de son excellence, le président Alassane Ouattara», reconnait-il.

Pour terminer, Victor Kouassi Taukla note que les Ivoiriens, à divers niveaux, doivent s’atteler à calmer les esprits en  renforçant la cohésion sociale. « L’aspect économique du programme de gouvernement du chef de l’Etat et une réussite parfaite, l’aspect social de celui-ci constitue aussi une préoccupation majeure pour le président », affirme-t-il, projetant qu’il faut observer et épouser l’esprit de patience pour résoudre les problèmes sociaux, il articule ainsi, « mon souci est que nous puissions nous tendre la main, nous parler, nous rencontrer sur des plateaux de débats pour que le pays puisse avancer, tout en créant les conditions au niveau éducatif.  Il faut privilégier les rencontres d’échanges, d’expérience et le pays avancera dans la discipline », a-t-il souhaité comme vœux.

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