Utilisation de l’Hydroxychloroquine/L’OMS dans la tourmente

Après avoir suspendu les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine, l’OMS vient de faire volte-face.  

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé hier mercredi 3 juin, qu’elle autorise la reprise des essais sur l’hydroxychloroquine, quelques jours seulement après les avoir suspendus.  Cette annonce intervient après une étude – qui a suscité un vif débat au sujet de l’usage du remède dans la lutte contre la COVID-19.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé hier mercredi 3 juin, qu’elle autorise la reprise des essais sur l’hydroxychloroquine

Selon l’analyse vivement critiquée par les défenseurs de l’antipaludique tels que le médecin français, Didier Raoult, un traitement à l’hydroxychloroquine ne serait pas bénéfique pour les patients atteints du nouveau coronavirus. Cette conclusion avait poussé l’OMS à suspendre les essais cliniques sur ce remède avant de faire volte-face.

Le virus continue de faire des ravages. Selon le dernier bilan, 6,4 millions de personnes ont déjà été touchées par la maladie, dont plus de 380 000 morts et au moins 2,7 millions de guérisons.

En Afrique où le virus sévit le moins, de nombreux pays ont déjà choisi d’ignorer les réserves de l’Organisation et de continuer leurs traitements à l’hydroxychloroquine, utilisée depuis plusieurs décennies pour combattre le paludisme sur le continent.

Source : agenceecofin.com avec afriquematin.net

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