Musique/Fally Ipupa reconnait son tort

Membre du jury du concours « L’Afrique a un incroyable talent », Fally Ipupa se  défend sur certaines affaires auxquelles il est lié.  Il parle de son album en cours et de projets.

 Vous êtes pour la seconde fois membre du jury de ‘’l’Afrique a un incroyable talent’’. Comment jugez-vous le niveau des candidats ?
Les talents sont rares à détecter mais il faut dire que l’Afrique regorge de talents qu’il faut d’ailleurs valoriser. Pour être honnête, les candidats sont d’un meilleur niveau à cette édition. Nous avons enregistré environ 160 candidats. Chacun d’entre eux est spécial mais, tous ont des talents. Naturellement, les vainqueurs seront ceux dont nous aurons jugé les talents au-dessus des autres.

« Les talents sont rares à détecter mais il faut dire que l’Afrique regorge de talents qu’il faut d’ailleurs valoriser.« 

L’on constate que vous êtes assez souvent sur les bords de Lagune Ebrié, qu’est-ce qui motive vos incessants passages à Abidjan ? Ya –t-il un concert en vue dans les prochains mois ?
Je le prévois pour le mois de Décembre. J’ai des propositions mais j’ai envie de revenir avec un album pour le bonheur des ivoiriens.

 Pourquoi autant de singles après vos tris (3) albums ?
Je prends le temps de bien préparer la sortie du prochain album. Je ne veux pas faire des albums qui ne vont durer que le temps d’un feu de paille. Je fais des chansons et non des sons. Il faut bien faire la différence. Une chanson doit être bien enregistrée. La rumba, vous le savez, prend beaucoup de temps. Là, je suis en train de préparer deux albums. Un qui est un peu plus ouvert avec des featuring (Booba, R Kelly, MHD, Wizkid) et un autre album typiquement rumba. Je prends mon temps pour satisfaire les mélomanes.

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Combien de titres pour ces albums en préparation?
Je dirai plus de 50 titres pour deux albums. Tenez-vous prêts parce que ça va cartonner.

Une polémique est née après la sortie de votre dernier single ‘’Eloko Oyo’’. Les musiciens de feu Mabele Elisi vous accusent de leur avoir volé ce titreQu’en dites-vous ?
Cette chanson n’est pas celle de Mabele Elisi. Celle de Mabele Elisi n’avait que deux couplets. Moi j’en ai rajouté. Partout au monde, avant de faire une reprise, il faut avoir l’autorisation des héritiers ou de l’artiste lui-même.

Cette démarche a été faite parce que j’ai consulté son épouse, ses enfants qui m’ont donné leur autorisation et m’ont même remercié de l’honneur que je rendais ainsi à leur père. Il faut dire que nous sommes tous de la même tribu. D’ailleurs ce sont des chants traditionnels appartenant au village. Vu qu’il était le premier à rendre publique cette chanson, du coup il en est devenu officiellement le propriétaire.

Dans cette chanson, une date est ressortie. Que se passera-t-il  ?
Je réserve une grosse surprise au monde entier à cette date. Il y aura un concert à cette date. L’album complet arrivera également début juillet.

Parlez-nous de ‘’libre parcours’’ ensuite pourquoi êtes-vous parti de Quartier Latin ?… Et surtout quels sont vos rapports avec Koffi Olomidé ?
Ce n’est pas mon album mais celui des musiciens qui m’accompagnent. Un album produit par mon label ‘’F’victeam’’. Je ne suis pas parti. Il est important pour un artiste de savoir se démarquer quand il le faut. Quartier Latin restera ‘’ma maison’’. Je reste membre de ce mythique groupe. Je pense qu’il était temps pour moi de tenter de nouvelles expériences. Sinon vous n’auriez jamais gouté à toutes ces merveilles que je vous offre en ce moment.

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De mes rapports avec Olomidé, je dirais qu’il est mon père. La première fois que j’ai mis les pieds à Abidjan, c’était grâce à lui. Il a certes des défauts comme tout être humain mais je lui dois beaucoup.

Avec autant de succès et un planning assez chargé comment parvenez-vous à concilier vie d’artiste et vie de famille ?
Nous sommes des hommes. En toute chose, il faut toujours avoir du temps pour sa famille, lui consacrer beaucoup de notre temps lorsque nous en avons l’occasion. C’est difficile mais, il faut dire qu’on fait ce qu’on peut pour la famille.

 Source : planetabidjan.com avec afriquematin.net