Média : Guillaume Gbato investit la section départementale Agboville du SYNAPPCI

Par Tizié TO Bi, correspondant à Agboville  

Le secrétaire départementale Agboville du syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synapp-Ci), Abou Tapily, animateur à la radio la voix de l’Agnéby(RVA), a été investi par son secrétaire général national(SGN), Guillaume Gbato. C’était le samedi 9 mars dernier, dans le hall de ladite radio, en présence des représentants du président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa et du maire de la commune d’Agboville.

Le nouveau SG départemental du Synapp-Ci, a indiqué que, l’investiture de son bureau, se fait dans « un contexte où les hommes et les femmes des médias en Côte d’Ivoire en général et ceux de notre département en particulier ont plus besoin de quiétude en vue de relever de nombreux défis ». Pour lui, ces défis se résument à leur participation et contribution efficace au développement, à la cohésion sociale, l’éducation et l’information des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. « Cela sera possible par à une formation mais aussi, par l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des médias que nous sommes », a-t-il ajouté.

À sa suite, Guillaume Gbato, a demandé au nouveau bureau, de défendre les intérêts de ses syndiqués. « Le Synapp-Ci est un syndicat de lutte et non de participation. C’est pourquoi, le Synapp-Ci a besoin de guerriers pour défendre la cause des travailleurs des médias. Les employés n’ont pas le Smig. Et ce n’est pas normal », a déclaré le premier responsable du Synapp-Ci. Poursuivant, il a plaidé pour que les collectivités locales soutiennent davantage les hommes et femmes de la presse. Qui sont de puissants vecteurs des politiques de développement misent en place à l’endroit des populations.

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Adolphe Roland Adon, parrain de la cérémonie, a dit que « la presse précède le développement tout comme la route et l’enseignant. C’est pourquoi, je me suis vu interpellé à l’effet de vous accompagner». « Il faut vous battre pour faire bouger les lignes. Mieux, vous devez être unis, solidaires afin de mener une lutte nationale et non propre à Agboville ou à une autre ville. Parce que, vous rencontrez tous les mêmes difficultés partout en Côte d’Ivoire », a conseillé l’universitaire. Non sans, exhorter ses filleuls à l’apaisement dans les écrits. « Je vous engage à être une presse apaisée qui travaille à la cohésion sociale et non une presse qui crache du feu », a-t-il conclu.