Crime rituel à Azaguié : un enfant tué, sa langue et son sexe emporté réapparaît chaque jour  à son père

Par Olivier Gbadié – Afrique Matin.Net

Le Mardi 17 Mars 2018 Monsieur Allou Loukou, technicien en bâtiment est joint au téléphone par la gendarmerie d’Azaguié pour lui apprendre la mort qu’elle venait de constater de son fils Allou Kouassi Dieudonné plus connu sous le surnom « RAISS ».

La famille Loukou résidant anciennement à Abidjan dans le quartier précaire sis derrière Orca Déco de la RIVIERA sur la route de Bingerville, est allée s’installer à Azaguié après que le gouvernement ait décidé de déguerpir les habitants de ce lieu. Exerçant son métier de technicien en bâtiment à Abidjan, le père de famille Allou Loukou et son épouse et mère du petit Raiss qui a elle aussi ses activités ici à Abidjan seront souvent absents durant des jours confiant le petit garçon de 13 ans et en classe de 5ème aux bons soins de leur voisine. Selon le père l’enfant a échangé au téléphone avec sa mère le venderdi 13 et le samedi 14 Avril. Le lendemain dimanche 15 Avril lui-même a essayé en vain de joindre son fils qui a un téléphone. « Je l’ai appelé toute la journée son téléphone sonnait mais il ne prenait pas, j’ai donc appelé la voisine à qui nous l’avons confié pour savoir si tout allait bien, elle m’a répondu que tout allait bien et que l’enfant se portait bien. Mais c’est après que j’ai compris que ma voisine m’avait menti » a-t-il souligné entre plusieurs sanglots. La voisine l’ayant donc rassuré au téléphone il décide de ne pas se rendre à Azaguié puisque selon lui il faisait tard. Le lendemain Lundi 16 Avril il n’a pas pu s’y rendre non plus par manque de temps du fait du boulot qui l’avait accaparé toute cette journée-là. C’est donc le Mardi 16 Avril qu’il décide d’aller voir son fils que la gendarmerie d’Azaguié l’appelle vers midi pour lui demander de s’y rendre immédiatement pour affaire le concernant. Il s’est donc rendu directement dans le bureau du Commandant de brigade qui lui annonce la mauvaise nouvelle. Et selon les explications de celui-ci le corps de l’enfant était dans la maison et dans un état de putréfaction, et ce sont les mouches qui entraient dans la maison par le bas de la porte qui ont interpelé la voisine qui a ensuite alerté la gendarmerie qui est venue défoncer la porte de la maison pour constater le corps putréfié du petit Raiss. Notons que c’est la même voisine qui avait rassuré monsieur Allou Loukou quand il l’avait appelée pour prendre les nouvelles de son fils, en lui disant que l’enfant se portait bien. Or, selon son père, vu l’état du corps de l’enfant il est mort bien avant ce mardi où il a été découvert. Il a donc été enterré le même jour. En attendant le rapport pour lequel le médecin exige 50.000 f au père totalement démuni et les photos que la gendarmerie refuse de lui donner, parce que jugées insoutenables par celle-ci. Il souhaite qu’une enquête soit ouverte pour établir les circonstances de le mort de son fils qui selon lui, lui est apparu très en colère pour lui dire qu’il a été tué par des gens. Nous soulignons que la gendarmerie a refusé au père de voir le corps de son fils avant l’enterrement sous prétexte qu’il était pourri. Le sexe, la langue et un doit de l’enfant ont été emporté par les malfaiteurs, selon les riverains.

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L’autre aspect de l’affaire qui le plus captivant est sans nul doute les apparitions que le père connait depuis le décès de son fils. Le petit RAISS apparait constamment son père qu’il accuse de l’avoir abandonné, selon les informations recueillies auprès de la famille. A chacune de ses sorties, il voit son fils qui menace de venir le chercher pour l’avoir abandonné seul aux mains des bandits. « J’ai crié Papa, Papa et personne n’est venu me secourir. Papa tu m’as abandonné aux mains des bandits et ils m’ont tué. Je viendrai te chercher et aussi chercher ma petite sœur pour ne pas que vous l’abandonniez aussi aux des bandits », prévient chaque fois le petit RAISS. Devant la gravité des menaces, le père qui se trouve dans un état de grand désespoir, suit une cure spirituelle au sein de l’église Déhima pour une somme de 500 mille Frs afin d’exorciser le sort et les apparitions de l’enfant. Nous y reviendrons.