Anyama: l’histoire insupportable de la mort de la petite Koné Awa

Hopital Général d’Anyama, la honte!!!

Je ne sais pas, même si les soins gratuits et le social ont foutu le camp, on peut mettre un peu de volonté personnelle. Tenez vous bien!!!

La petite fille que voici est la fille de mon voisin, 7 ans CP2, pleine de vie est a fêté le Ramadan avec nous. Aux environs de 2 h dans la nuit du7 au 8 juillet 2016 son corps a chauffé et les parents ont frappé à ma porte; je sors et je les dépose à l’hôpital d’Anyama. En arrivant dans la salle, la petite avait déféqué sur elle. Avant tout soin, l’infirmière de garde m’a demandé de la nettoyer d’abord-chose normale-, mais je lui demande de m’indiquer une salle d’eau, elle me dit « je sais pas, il n’y a pas d’eau ici ».

Je sors avec ma petite, je prends un bidon d’eau dans mon véhicule sa maman la nettoie et on revient vers elle. Après consultation elle nous envoie vers des analyses de sang dans une clinique au PK 18 (environ à 10 km). A notre retour vers 4 h la petite a perdu connaissance. L’infirmière fait de son mieux pour lui faire une perfusion, qu’elle réussit difficilement.

Pire, elle est admise dans une salle de 6 lits mal éclairée où les moustiquaires ont noirci à telle enseigne que la couleur bleue a disparu. Lits cassés, beaucoup plus de moustiques à l’intérieur qu’à l’extérieur (Moustiquaires), la petite y passera 5 jours, aphpne, immobile, non alimentée. Dépense n’est pas dépense, en plus à la demande du papa pour évacuation vers un centre plus équipé, refus total. Entre temps j’avais fais un petit déplacement à l’intérieur.

Le lundi matin vers 10 h voyant qu’ils sont à bout, ils demandent aux malheureux papa et maman de se rendre au CHU de Yopougon avec la petite dans un wôrô-wôrô. Là, les médecins leur disent que la petite est passé de vie à trépas depuis bien longtemps et ont transféré le corps à la morgue dudit CHU.
Le lendemain, je rentre de mon voyage et je me rends à la morgue pour récupérer ma petite (image). Après avoir payé des frais énormes nous rentrâmes en famille e inhumâmes la petite.
Franchement le service à l’hôpital général d’Anyama n’est pas digne d’un centre de santé. Pas d’eau, des salles non éclairés, plus de moustiques que de mouches dans une decharge….
Demain, dans l’après midi, nous rendons un dernière hommage à la petite Koné Awa à travers des cérémonies de 7ème jours.

Drissa Bamba