Education-Vente d’un établissement scolaire/Face à une rumeur le premier responsable décline sa responsabilité …

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

Fondé en 1999-et situé dans la commune de Marcory, le groupe scolaire Paul Langevin a ouvert ses portes dans la même année. Aujourd’hui, cet établissement se trouve au centre d’une controverse, suite à une annonce liée à un acte vente. Le premier responsable de cette école Koudou Dago fait des précisions.

 « C’est avec surprise que nous avons vu cette annonce libellée ainsi « En vente en zone 4, une école française d’une superficie de 2500cm2(ACD) avec piscine dans la cours. NB : la personne qui achète continue toujours au nom de l’école, c’est ce que l’Etat a demandé », indique-t-elle.

Surpris par ce message, le propriétaire Koudou Dago – décline toute responsabilité devant l’annonce de vente de l’établissement -qui circule sur les réseaux sociaux. Il informe le public que –  ladite école n’est pas mise en vente.

Le terrain, l’immeuble comprenant les salles de classes et tous les meubles qui s’y trouvent dont il est le propriétaire, en vertu d’un contrat de bail enregistré par devant Notaire venu à expiration et pour lesquels il paie les impôts à l’Etat vendeur terrain en premier lieu en 1986, fait l’objet d’une Procédure en Révision devant le Conseil d’Etat.

Le lundi 5 février 2024 et face aux journalistes – pour en savoir davantage sur la situation de l’école -qui fait l’objet de procédure devant les tribunaux en Côte d’Ivoire, le Sieur Koudou Dago a décliné toute responsabilité relative à un acte de vente dudit établissement.

Ce dernier, qui, face à la demande pressante de plusieurs personnes précise que « l’établissement scolaire n’est pas en vente et le propriétaire ne vend pas parce que l’affaire est au tribunal. – L’Etat n’est pas propriétaire de ce bien, car c’est l’Etat qui a vendu ce terrain en premier lieu depuis 1986. Il ne peut en être bénéficiaire aujourd’hui.  L’affaire est pendante en révision devant le Conseil d’État. Par conséquent celui qui achète par un autre moyen s’expose et sera tenu responsable de tout ce qui arrivera. M. Koudou décline donc toute responsabilité quant à l’annonce de vente sur les réseaux sociaux de son bien acquis depuis 1990 et sur lequel il paye les impôts. L’école n’est pas à vendre, et l’affaire est actuellement devant le Conseil d’Etat », conclue-t-il.

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Faut-il rappeler que cette mise en vente relevant d’une structure de location-vente est évaluée à plus de trois (3) milliards 300 millions de francs CFGA.