Aboisso/Pourquoi vouloir s’en prendre inutilement à N’gouan Alfred-Jérémie ?

Par Ahua Cyprien*

Le 26 juin 2023, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a instruit la Commission électorale indépendante (Cei) à l’effet de revenir au découpage électoral de 2018 dans le cadre des élections municipales et régionales du 2 septembre 2023. Cette décision a mis fin au changement de la cartographie électorale qui avait été annoncé. Nul n’était besoin de revenir sur cette question résolue. Sauf que le journal en ligne bussinessactuality.com a décidé de s’attaquer gratuitement au maire d’Aboisso qui avait porté des observations sur le changement de cartographie électoral.

Dans un article au vitriol, Joël Ettien s’attaque à Monsieur N’Gouan Alfred Jérémie, maire de la commune d’Aboisso. Dans le journal en ligne bussinessactuality.com, il tente de jeter l’opprobre sur le premier magistrat de la ville d’Aboisso en lui attribuant des faits graves ainsi qu’à ses supposés partisans.  « Une réunion d’information et non de travail s’est tenue dans la salle de mariages de la mairie d’Aboisso et qui a failli tourner en révolte et en désobéissance au préfet », énonce-t-il. De tels écrits, loin de la réalité des faits lors de la réunion du jeudi 22 juin 2023, sont condamnables tant ils traduisent les intentions malveillantes de son auteur.

Invention des faits

N’gouan Alfred-Jérémie, maire de la commune d’Aboisso.

En effet, faisant fi de l’éthique et de la déontologie qui régit le noble métier de journaliste, M. Ettien tente de vilipender et de salir une personnalité dont l’image ne souffre d’aucune égratignure. Ainsi, voulant casser du N’Gouan Alfred Jérémie – lui seul en connait les raisons- il écrit ce qui suit : « comme un coup préparé, ses supporters (ceux de N’Gouan selon ses écrits) ont commencé à émettre des cris de sabotage, allant même incriminer le président de la région de la Mé(*), l’actuel président du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental, Dr Aka Aouélé qui était absent, mais que certains dans la salle, ne voulant accepter cette indexation faite au président Aka Aouélé, ont protesté et c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, au point où, le préfet était obligé de faire escorter ceux qui voulaient rétablir la vérité par la police ». Si vous avez compris quelque chose à ce compte-rendu, chers lecteurs, vous êtes à féliciter, parce que l’on se perd en conjectures.

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Quels sont ceux qui auraient donc créé les supposés troubles dont parle l’auteur ? Pourquoi les partisans de N’Gouan n’ont-ils pas été mis dehors si ces allégations étaient avérées et ce sont les autres qui l’auraient été ?

De fait, l’intervention de Monsieur N’Gouan Jérémie au cours de cette réunion n’avait rien d’autre que de s’interroger sur l’opportunité de la décision qui venait d’être communiquée par le Préfet afin de mieux comprendre. Elle ne visait personne.

Des attaques inutiles

Parcourons ensemble les propos du maire d’Aboisso pour mieux apprécier : « Merci Monsieur le Préfet pour toutes les explications que vous nous avez donné. Je prends la parole pour m’exprimer en tant citoyen d’Aboisso. J’ai regardé tous les textes qui régissent les communes en Côte d’Ivoire, et la première question que je me pose est la suivante : est-ce que l’Etat, lui-même, Monsieur le Préfet vous me pardonnerez, a fait suffisamment son travail quand le décret de 2012 a abrogé les dispositions concernant la communalisation, c’est-à-dire les nouvelles communes créées par l’ancien président de la République Laurent Gbagbo ? Est-ce que l’Etat a bien fait son travail en prenant un décret qui supprime les communes sans toucher l’organisation territoriale ? (…) Est-ce que la suppression de la commune d’Assouba ne signifiait pas automatiquement que les villages rattachés à cette commune supprimée étaient reversés à Aboisso ? Au lieu de les rattacher à leur commune de départ, on décide d’appliquer un décret qui n’a jamais été appliqué depuis 2010. Etait-ce le moment ? Pourquoi on ne l’a pas fait avant l’enrôlement ? Pourquoi on le fait à deux mois des élections ? » Fin de citation.

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De toute évidence, le journaliste qui n’a rien compris de cette intervention – et l’on se demande bien s’il était présent dans la salle- a décidé de travestir les faits pour s’attaquer au maire N’Gouan Jérémie.

Faire preuve de professionnalisme

Or, en journalisme, la manipulation des faits est interdite. L’auteur de cet article qui s’adonne à cœur joie à la manipulation des faits, termine son pamphlet de la plus ridicule des manières en écrivant ceci : « Il (N’Gouan Jérémie) devrait être heureux puisque le village d’Assouba où se trouve son électorat est érigé en commune, alors, cela devrait être une aubaine pour lui d’aller y postuler… ». Quelle ignorance ! Le président Laurent Gbagbo disait : « Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer » !

Pour terminer, et en ma qualité de fils de la région, nous conseillerons au journaliste de faire preuve d’un minimum de professionnalisme et de s’abstenir de porter des attaques gratuites à des personnalités. Cela pourrait, s’il n’y prend garde, lui valoir des poursuites devant les juridictions compétences.

A bon entendeur, salut !

*Fils de la région

  *Dans sa quête de vouloir nuire au maire, Joël Ettien s’est précipité d’écrire la Mé au lieu de « du Sud-Comoé 

N.B: Le titre est de la Rédaction