Une handballeuse Ivoirienne attend d’être lapidée à mort au Koweït: le Président Alassane Ouattara interpellé par le peuple ivoirien.
Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net
Bamba Mariam, comme toutes les jeunes filles de son âge nourrissant l’ambition d’une vie meilleure, s’est retrouvée au Koweït en 2015 où elle commença à travailler chez un citoyen Koweïtien avant de se rendre compte qu’elle n’était pas servante mais plutôt esclave, c’est-à-dire, sans salaire absolu.
Ce qui a paru, au départ, pour elle un grand espoir s’est rapidement transformé en une illusion sentencieuse. Elle va connaitre le pire traitement auprès de ses « Maîtres » au point de passer des nuits blanches entrain de travailler dur. Cette flegmatique jeune fille, belle et fragile qui monnayait son talent d’handballeuse professionnelle à Abidjan à l’Elite Handball Club et gardienne expérimentée devient prisonnière de son destin. Les jours coulent, passent avec leur cortège de servitude et de larmoiement, mais aucune issue possible de se défaire de ce joug.
Mariam nourrit alors le secret désir de s’enfuir sans savoir à quoi cela expose en cas d’échec dans ce pays lointain où l’Etat de Côte d’Ivoire n’a aucune tutelle diplomatique. Sa tentative de se libérer de son oppresseur se solde par une faillite. Elle est alors condamnée à la lapidation à mort. Elle attend donc d’être tuée par les autorités Koweïtiennes.
Sans assistance ni avocat, la seule chance pour cette jeune fille de s’en sortir, c’est la mobilisation mondiale autour de son cas mais surtout la prise en main du dossier par l’Etat de Côte d’Ivoire et son président. Autant les autorités Koweïtiennes ne permettront pas qu’un des leurs périssent loin du sol natal, autant celles de la Côte d’Ivoire doivent s’investir auprès de cette république islamique pour demander la libération de Bamba Mariam, quelque soit le prix à payer.