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Ukraine/ Qui prendra le vrai risque d’y envoyer des soldats pour combattre face à l’armée russe

Par Ablizangoh Wakatê/afriquematin.net

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine au mois de février 2022, la question de l’intervention militaire directe des pays occidentaux ou d’autres puissances internationales reste un sujet brûlant.

Face à la puissance militaire de la Russie, considérée comme l’une des plus redoutables au monde, qui oserait prendre le risque d’envoyer des soldats sur le terrain ukrainien pour affronter directement l’armée russe ? Cette question complexe soulève des enjeux stratégiques, politiques et humanitaires majeurs.

 La guerre en Ukraine a redéfini les équilibres géopolitiques mondiaux et soutenu par les pays occidentaux, ce pays résiste farouchement à l’invasion russe. Cependant, malgré les livraisons massives d’armes et les sanctions économiques contre la Russie, aucun pays n’a encore franchi le pas d’une intervention militaire directe.

Ce qui a lieu de savoir, c’est que la Russie possède l’un des plus grands arsenaux nucléaires au monde. Une intervention directe pourrait provoquer une escalade incontrôlable, avec des conséquences catastrophiques pour le monde entier.

 L’Organisation du traité de l’atlantique nord (Otan), est une alliance défensive. Un engagement direct en Ukraine pourrait être interprété comme une provocation, risquant d’entraîner une guerre plus large. Une intervention militaire directe entraînerait des pertes humaines importantes et des coûts économiques exorbitants, ce que peu de pays sont prêts à assumer.

Plusieurs acteurs pourraient théoriquement y envisager une intervention militaire, mais chacun fait face à des contraintes majeures, notamment les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres membres -ont fourni un soutien militaire et financier massif à l’Ukraine. Cependant, ils évitent soigneusement toute implication directe pour ne pas déclencher un conflit ouvert avec la Russie.

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Bien que l’Union européenne (UE) ait renforcé sa coopération en matière de défense, elle reste divisée sur la question d’une intervention militaire. Les pays membres privilégient les sanctions et l’aide humanitaire.

 Des pays comme la Chine, l’Inde ou la Turquie jouent un rôle de médiateurs ou de fournisseurs d’aide humanitaire, mais ils ne semblent pas enclins à s’engager militairement.

Quant à l’Onu, bien que préoccupée par la situation, elle n’a pas les moyens ni le mandat pour intervenir militairement sans un consensus mondial, ce qui est improbable. Envoyer donc des soldats en Ukraine pour combattre l’armée russe comporte des risques considérables